L'histoire :
Nobimaru explique à Shiki et Kabané que leur cible est la même. En effet, le renard travaille pour Dame Inari qui n’apprécie pas, mais alors vraiment pas, qu’une personne fasse fortune en dévoilant publiquement l’existence des kemono. Et ce n’est pas tout car Nobimaru leur révèle également que celui qui est en haut de cette liste noire n’est autre qu’Akio Tademaru, l’oncle de Shiki ! Kabané commence à comprendre un peu plus la situation mais n’est pas certain d’avoir tous les éléments en sa possession. Shiki, lui, tremble de colère et de chagrin, se rappelant l’incident auquel il a assisté autrefois et la façon dont son oncle l’a tenu à l’écart de sa mère. Aussi, Shiki prend une grave décision : si tout ce que raconte Nobimaru est vrai, alors Shiki tuera son oncle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les lecteurs, tout comme Shiki, peuvent enfin découvrir ce qu’il s’est passé dans l’enfance du Shiki : pourquoi il n’a plus de nouvelles de sa mère, la nature de l’incident auquel il a assisté, le rôle de son oncle dans tout cela... C’est une tragédie assez glauque qui nous est contée mais cette noirceur dégage toutefois un parfum envoutant. L’histoire de Shiki est bien plus terrible que ce qu’on pensait, notre capital sympathie pour le garçon ne pouvant que s’agrandir. En outre, cette maturité et cette tristesse créent ce qu’il faut d’émotion pour nous captiver. Tout cela est également très cohérent avec les éléments déjà en notre possession, et s’intègre donc bien au récit. Quant à la conclusion de tout cela, peut-être un poil trop douce, on note des remaniements au sein de l’agence et un ton plus léger qui vient faire redescendre efficacement la tension. L’ensemble fonctionne assez bien, on se fait prendre par l’intrigue jusqu’au bout. Un tome bien ficelé !