L'histoire :
En l’année 3586 après J.C., la galaxie est divisée en deux factions qui se livrent une guerre permanente : l'Empire galactique et l'Alliance des planètes libres. Sur Odin, la capitale planétaire de l’Empire, Siegfried Kircheis vit dans un quartier résidentiel populaire. Il est surpris quand une famille de nobles vient s’installer à côté de chez lui. Toutefois, il se lie d’amitié avec les deux enfants de cette famille, Reinhart Von Musel et sa grande sœur, dont la beauté saute aux yeux. Si la demoiselle est douce et gentille, Reinhart a quant à lui un caractère revêche et se montre très bagarreur. Siegfried passe de bons moments avec eux, sans penser à la guerre. Mais tout bascule quand, un jour, la sœur de Reinhard est vendue par son père et devient la concubine captive du Kaiser de l’Empire. Dès lors, Reinhart et Siegfried vont avoir à cœur de gravir les échelons de l’armée pour aller libérer la demoiselle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
D’abord un roman, puis une série animée, Les héros de la galaxie complète sa panoplie de formats en devenant désormais un manga. Au scénario, on retrouve Yoshiki Tanaka (The Heroic Legend of Arslân, Dragon Brothers - Les 4 frères...) qui ne découvre pas l’univers puisqu’il avait travaillé sur l’animé. L’histoire se situe dans un futur où deux grandes puissances se disputent l’espace. Perdus dans ce conflit, des jeunes gens vont chercher à s’emparer du pouvoir à des fins personnelles, plus sentimentales. On n’a rien contre l’idée, mais le scénario met beaucoup trop de temps à démarrer. Le quatrième de couverture nous parle de l’affrontement de deux jeunes hommes, mais seul l’un d’eux est mis en scène pour le moment : Reinhart Von Musel. Ce dernier, aidé de son seul et unique ami, compte gravir les échelons afin de libérer sa sœur qui a été vendue par son père au dirigeant de l’Empire... Bon, l’aspect sauvetage d’une demoiselle qui n’a pas l’air en détresse n’est déjà pas très motivant, mais ce n’est pas tout. Le récit opère plusieurs sauts en avant pour nous montrer l’évolution des personnages dans l’armée. Autant on comprend le besoin de ne pas s’attarder sur la formation, autant on reste dubitatif quant à l’intérêt des passages racontés : un bref résumé aurait largement suffi. Néanmoins, il ne s’agit que d’une introduction chargée de présenter les personnages et il y a du potentiel pour la suite : il est donc encore trop tôt pour se décourager. Aux dessins, c’est Ryû Fujisaki (Shi ki, Stray souls...) qui se charge donner vie à tout cela. Le charisme des personnages est indéniable, la mise en scène est dynamique, mais on regrette que quelques visuels numériques ne soient pas du meilleur effet. Toutefois, l’ensemble est plutôt joli et efficace. En résumé, ce premier tome n’est pas très convaincant mais on a envie de laisser une chance à la série.