L'histoire :
Sacha, Aurore et Pierre regardent un match de paniéball pokémon à la télévision : il s’agit des éliminatoires pour la coupe du monde qui se déroulera à Couropolis. En apprenant qu’un des participants, Grégoire Godai, participera avec une équipe de trois pokémons légendaires, Sacha décide de se rendre à Coursoplis, ses amis ne se faisant pas prier pour l’accompagner. La nuit, à bord de son vaisseau, Godai ordonne à ses trois pokémons d’attaquer Zorua et Zoroark. Ce dernier créé des illusions pour se protéger mais Godai a inventé un système permettant de les occulter. Du fait de sa petite taille, Zorua est capturé facilement tandis que Zoroark reste enfermé. Heureusement pour lui, Zorua parvient à s’échapper et atterrit en pleine forêt. Là, il est sauvé d’une attaque de Vigiroth par Sacha et Pikachu qui étaient justement à côté. Zorua leur raconte son histoire et Sacha décide d’aider le pokémon mais, face à eux, Godai va se montrer cruel et machiavélique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le jeu vidéo Pokémon n’en est pas à sa première adaptation manga, aussi n’est-on pas surpris de voir cette nouvelle aventure paraître. Ici, Sacha, Pikachu et leurs amis vont faire connaissance avec deux nouvelles créatures : Zorua, un petit pokémon capable de parler et de prendre l’apparence de n’importe qui, et sa version améliorée qui maîtrise l’art de l’illusion et donne son nom au titre, c’est-à-dire Zoroark. Destiné aux enfants, le scénario ne vole pas très haut (les gentils pokémon, Sacha et ses amis doivent empêcher le vilain Godai de s’emparer de l’onde de temps, une source de pouvoir magique) mais devrait tout de même plaire aux bambins car le récit ne manque pas de rythme, de suspense et d’émotions. Les gentils sont tous attachants, les pokémons étant très mignons, et il n’est pas vraiment nécessaire d’avoir joué et/ou lu une version des Pokémon pour comprendre ce qu’il se passe. D’un autre côté, qui ne connaît pas Pikachu ? De plus, la narration est fluide et, même si les rebondissements sont globalement prévisibles, l’histoire emporte assez facilement le lecteur. En ce qui concerne les graphismes, le constat est un peu moins bien. Certes, la mise en scène est dynamique et les planches sont plutôt fournies, mais les traits souvent épais ne font pas honneur aux dessins. De plus, le tramage n’est pas toujours bien choisi et certaines cases manquent clairement de soin. En tous cas, les enfants amateurs de Pokémon devraient être contents : Pika, Pika, Pikachu !!