L'histoire :
Midori a passé la nuit avec Tsukasa et ce n’est qu’au petit matin qu’elle envoie un message à ses amis pour les prévenir qu’elle a retrouvé le garçon. Kazuma n’est pas dupe et comprend facilement que l’élue de son cœur a choisi son rival. Cependant, quand Midori va le retrouver pour lui demander pardon de ne pouvoir répondre à ses sentiments, Kazuma se montre heureux pour elle : le plus important, c’est qu’elle ait enfin trouvé le bonheur. Un peu plus tard, Midori accompagne Tsukasa aux funérailles de son père et elle réalise que, désormais, le jeune homme n’est plus obligé de continuer le foot : c’est à celui-ci de choisir la voie qu’il veut suivre. Tous les camarades de Tsukasa sont contents pour ce dernier mais ils ont tout de même très envie de continuer à jouer avec lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce huitième volume parvient à réussir l’exploit de ne pas faire avancer l’histoire d’un pouce (pour ne pas dire qu’elle recule) et à recycler les mêmes situations sans le moindre remord. En effet, dans le premier tiers, Tsukasa peut décider d’arrêter le foot s’il le désire car son père est mort (et oui, on se réjouit aux funérailles de la nouvelle liberté du jeune homme : voilà un comportement très classe) et il profite pleinement de son histoire d’amour avec Midori : on se contente donc surtout à ce moment d’observer les deux tourtereaux en train de copuler à tout va et de se regarder niaisement, ce qui n’est pas franchement intéressant, d’autant plus que voir le corps peu pubère de Midori dans de telles situations provoque un certain malaise lors de la lecture. Puis, dans le deuxième tiers, c’est Kazuma qui tourne de nouveau autour de Midori : Tsukasa étant parti deux semaines en Allemagne pour voir un autre club (ce qui est un peu trop pratique pour mettre le personnage de côté un moment), le coéquipier de la demoiselle peut enfin se rapprocher un peu de la belle. C’est donc la jalousie de Tsukasa et le triangle amoureux qui refont surface mais, hélas, cela sent tellement le réchauffé qu’on a l’impression que l’intrigue fait un bond en arrière ! Du coup, on est encore plus déçus qu’à l’accoutumée (si, si, c’est possible) et on ne voit donc pas du tout l’intérêt de ce volume. Le dernier tiers est quant à lui occupé par une histoire bonus mettant en scène un garçon qui se travestit en starlette et tombe sous le charme d’une rivale : faisant écho à Prince eleven, on n’est malheureusement pas convaincu là non plus par cette nouvelle. En résumé, voilà un volume inutile qui fait régresser le scénario : déplorable.