L'histoire :
Un jour des vacances d’été, Mahiro avait découché et sa sœur Aika lui avait reproché son comportement frivole. Le garçon avait tenté de lui faire comprendre qu’il n’avait rien fait de louche, d’autant plus que Yoshino était avec lui, mais la demoiselle ne voulut rien entendre. Pire encore, sa haine envers Yoshino faisait qu’elle le traitait de gamin abject et pervers se cachant sous un faux air inoffensif. C’est en se servant un jus de tomate que Mahiro repense à ce jour-là et il commence sérieusement à se demander si sa sœur n’avait finalement pas raison à propos de Yoshino. De son côté, Hayakawa revient sur le devant de la scène. En effet, il a certes été limogé mais ses connaissances en magie en font aujourd’hui quelqu’un d’indispensable au sein de son organisation, même si certains le soupçonnent d’être derrière le sorcier de la destruction...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent n’était qu’un vaste remplissage malgré deux ou trois étapes intéressantes et, malheureusement, celui-ci reproduit le même schéma. Ainsi, en dehors de Meguru qui fait une apparition publique en tant que sorcier de la destruction et Hakaze qui se montre en tant que danseuse, il ne se passe pas grand-chose. En effet, tout au long du volume, les personnages se posent plein de questions sur les motivations réelles de Hakaze et sur l’identité de la petite amie de Yoshino. Non seulement il faut s’accrocher pur suivre les raisonnements énoncés, mais en plus cela plombe considérablement le rythme, d’autant que - contrairement aux protagonistes en question - on sait déjà de quoi il retourne. De plus, les camps de Hakaze et Samon échangent leur position par rapport aux arbres mais cela n’est pas convaincant et ne fait finalement rien avancer du tout, personne ne sachant quoi faire au final. Quant aux suppositions selon lesquelles les arbres des origines et de la destruction ne seraient pas vraiment des arbres, les théories énoncées relèvent presque du n’importe quoi et cela ne passionne pas. On s‘ennuie donc tout au long de la lecture, et l’auteur, dans ses commentaires de fin de volume, confirme même cette sensation en avouant qu’il ne se passe pas grand-chose. Bref, on est encore déçu.