L'histoire :
Le périple d'Iska et de Tenma semblait bien être arrivé à son terme mais, alors qu'ils ont enfin trouvé le forgeron capable de reforger le sabre Yukihira pour y enfermer le démon Nué, une pénurie d'acier a lieu dans tout le pays ! Le forgeron Minamoto leur indique alors qu'un esprit pourrait éventuellement les aider : il s'agit de Didara un Dieu de la montagne. Iska et Tenma reprennent donc la route en direction des montagnes mais, devant les chemins extrêmement difficiles d'accès, ils doivent laisser en chemin Manashi, leur kazeri de transport (une sorte d'autruche). Parcourant forêts et rivières, Iska repère un blessé près d'un cours d'eau mais, alors qu'il arrive à son niveau, celui-ci l'agresse. Tenma intervient rapidement et constate qu'il s'agit d'un esprit. Après quelques échanges de coups, l'agresseur avoue sa défaite mais ne peut accepter que des humains viennent dans les montagnes après avoir bousculé leur écosystème il y a près d'une décennie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Seul auteur japonais de la collection Global Manga, Moa Hato nous propose depuis déjà 3 tomes de parcourir le Japon avec Iska, un jeune prince ayant tué son paternel après avoir libéré un démon qui a pris possession de lui. La mangaka, au travers de ce récit à classer parmi les shônens, nous fait découvrir le folklore des esprits du pays du soleil levant. Si le scénario progresse lentement, les influences se font toujours autant clairement sentir, entre Genzo le marionnettiste (chez Pika) et Mushishi (chez Kana) pour l'aspect fantastique, et Bleach (chez Glénat) pour le côté action. La lecture se perd parfois dans des textes un brin trop bavards et un rythme narratif assez lent en général. Pour dire : Iska a presque mis trois tomes pour trouver un forgeron ! Visuellement, on retrouve inévitablement la patte Square Enix chez qui travaille Moa Hato : un style fin, assez détaillé et doté d'éléments mignons, les kazeri ressemblent d'ailleurs toujours autant aux Chcobos de Final Fantasy ! Si l'ensemble est plutôt correct, on dénote toujours quelques lacunes comme les scènes d'action qui ne sont pas très dynamiques ou qui paraissent parfois confuses. Vairocana plaira assurément aux amateurs les plus acharnés de shônen, les autres ont par contre quelques priorités plus grandes.