L'histoire :
Depuis qu'il s'est réveillé amnésique, Guin, le guerrier à tête de léopard, a affronté nombre de créatures et s'est vu récompensé en devenant le nouveau Roi de Cheironia. Depuis quelques temps, une terrible maladie - la peste noire - ravage son pays et, ne voulant pas rester inactif, il se rend dans l'allée des charmes où résident les mages. Sur son chemin, il croise un voleur du nom d'Als et qui l'avertit du danger qui règne là-bas. Il lui révèle aussi les pratiques cruelles de certains pour guérir de la maladie, notamment en sacrifiant des humains et en s'abreuvant de leur sang. Guin arrive enfin dans l'allée, accompagné du coup par le bonimenteur, et tous deux croisent une jeune femme poursuivie par une créature démoniaque à la forme d'araignée géante. Le roi s'interpose et réussit à lui trancher quelques pattes mais le monstre reprend le dessus. Heureusement, un mage téléporte Guin et les deux autres dans une dimension hors d'atteinte du démon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Série phare et fleuve de romans d’heroic fantasy de Kaoru Kurimoto, Guin saga figure parmi les grands classiques du genre. Avec un héros étonnant dont la tête n'est pas celle d'un humain mais celle d'un léopard, la série a été à deux reprises adaptée en mangas. Parue depuis quelques mois, l'adaptation de Hajime Sawada (chez Kazé Manga) reprend la série depuis le départ alors que ce nouveau titre de Kazuaki Yanagisawa figure comme une aventure inédite se déroulant bien plus tard dans l’histoire. Publiée pour la première fois au Japon entre 2001 et 2003, cette trilogie présente le héros, Guin, dans la position du Roi et forcément des responsabilités qui vont avec ce poste. Si l'univers est particulièrement riche, ce premier tome se révèle hésitant, entre flashbacks inutiles et rebondissements un peu difficiles à suivre, et l'ensemble en ressort confus. Les dessins de l'auteur de Shin Megami Tensei (chez Ki-oon), une adaptation du jeu vidéo éponyme, sont tout justes réussis et assez caractéristiques de ceux des années 90 (alors que le titre date de 2001 pour rappel). Les sept mages est donc un complément, pour le moment, dispensable hormis peut-être pour les fans.