L'histoire :
Iruma a des parents indignes et dépourvus de bon sens. Dès que le garçon se met à marcher, ses parents en déduisent qu’il est autonome. Livré à lui-même, l’enfant fait ce qu’il peut pour survivre et prend l’habitude d’accepter tout ce qu’on lui demande. Aussi, à 14 ans, Iruma est ce qu’on appelle une bonne poire. Lorsque ses parents invoquent un démon et acceptent de vendre Iruma, le jeune homme trouve quand même qu’ils dépassent les bornes. Il ne parvient toutefois pas à se mettre dans une énorme colère. Pire encore : le démon est un vieillard et supplie Iruma de devenir son petit-fils. Bonne poire, Iruma accepte. Le démon est ravi de pouvoir le choyer mais compte bien l’éduquer. Il envoie donc Iruma dans une école pour démons, sans préciser qu’il en est le directeur et que les règles sont particulières...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
D’entrée de jeu, on comprend que l’on tient un titre humoristique entre les mains : la présentation très exagérée de la vie d’Iruma, son caractère de bonne poire ultime et son nouveau « grand-père » démoniaque nous font en effet comprendre que les personnages sont complètement barrés. Et cela va se confirmer à l’école des démons où Iruma va enchainer boulettes et malentendus qui lui font une terrible réputation. Les gags fusent rapidement dans tous les sens, l’action et la magie sont évidemment de la partie, mais rien ne se déroule comme prévu. Grâce à ses effets de surprises et ses bonnes trouvailles, l’intrigue est très efficace, rythmée et sympathique, on rigole vraiment beaucoup. De même, les dessins sont eux aussi charmants et soignés, même s’il y aurait pu avoir plus de décors. En tout cas, voilà une bonne leçon d’humour !