L'histoire :
Il était une fois un prince très beau et très riche. Sa demeure était remplie d’objets somptueux et seules les personnes du grand monde étaient invitées à ses fêtes. Seulement, malgré cela, le prince s’ennuyait : il se sentait très seul et rien ne semblait beau à ses yeux. Un jour, une vieille femme à qui il tourna le dos lui jeta une malédiction : son château, son peuple et lui-même furent transformés. Devenu une bête, le prince ne pourrait redevenir humain que lorsqu’il aura trouvé l’amour. Seulement, avec son apparence, il n’inspirait désormais plus que la peur et, avec le temps, son château devint triste et oublié de tous. Un jour, un homme mort de faim et de froid se réfugie chez lui. La Bête attend qu’il s’en aille mais devient furieuse quand l’inconnu tente de lui voler une rose. Il enferme alors l’homme dans une cellule et, à sa grande surprise, la fille de l’homme - judicieusement prénommée Belle - décide de prendre sa place en prison. La jeune femme sera-t-elle celle qui l’aimera ou fuira-t-elle de peur ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Nobi-Nobi démarrent une collaboration avec Disney pour adapter en manga ses plus célèbres films d’animation. C’est La Belle et la Bête qui ouvre le bal et ce n’est pas par hasard car la sortie de ce manga coïncide avec celle du film où Emma Watson tient le rôle de Belle. La trame du manga correspond à peu près à celle du film (qui elle-même correspond à celle du dessin animé, vous suivez ?) mais opte pour un traitement différent. Dans ce volume, le scénario ne se contente pas de narrer une histoire de l’extérieur : il se place en effet du point de vue de la Bête, tandis que le second volet de ce diptyque adopte le regard de Belle. Cela permet de voir l’histoire de manière différente et de développer un peu plus les personnages. On suit ici la Bête, du moment où elle est un beau prince jusqu’à sa transformation en bête et, bien sûr, toute son histoire avec Belle. On comprend mieux l’origine de son caractère revêche et la façon dont Belle l’aide à changer est plus limpide. Quant à l’histoire en elle-même, eh bien rien de bien nouveau pour les connaisseurs, et les autres devineront facilement le dénouement de l’ensemble. Il n’empêche que la narration est soignée, et que l’on suit l’histoire sans aucun déplaisir. Les graphismes s’imprègnent des originaux mais possèdent tout de même leur propre patte et correspondent bien à l’univers du conte. En résumé, cette adaptation fait bien son travail et devrait plaire à pas mal de monde.