L'histoire :
Edmond Dantès est au comble du bonheur : il vient d’être promu capitaine et s’apprête à épouser la belle Mercédès. Hélas, le jour de ses noces, la police débarque et l’envoie directement au château d’If, une prison d’où personne ne peut sortir. Edmond ignore la raison de cet emprisonnement mais clame son innocence. C’est après 14 mois de détention inexpliquée qu’il obtient un rendez-vous avec le substitut du procureur. Ce dernier lui explique qu’il a été dénoncé par un courrier l’accusant d’avoir sur lui une lettre compromettante le faisant passer pour un bonapartiste. Le substitut du procureur brûle alors la fameuse lettre et rassure Edmond en lui expliquant qu’il sortira sous peu. Malheureusement, Edmond s’est fait piéger par le substitut et continue de croupir en prison. Là, il rencontre un homme qui va l’aider à comprendre qu’il s’est fait piéger et lui donner l’idée de se venger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Histoire culte de vengeance, Le comte de Monte-Cristo est certainement l’une des plus célèbres œuvres d’Alexandre Dumas et a connu de nombreuses adaptations. C’est avec le format manga que Nockman Poon se prête à l’exercice. Si c’est un peu dommage que la partie se déroulant en prison soit courte, la suite est en revanche très facile à suivre : les manœuvres d’Edmond Dantès sont intelligemment mises en place, la progression de l’histoire est fluide et le scénario se développe efficacement et simplement sous nos yeux. De plus, on peut avoir le plaisir de la surprise quand le plan prend forme. Pour ceux qui n’ont pas lu l’œuvre, voilà de quoi bien comprendre de quoi il retourne et ce qui a fait le succès du titre. Quant aux dessins, on ne peut pas manquer le dynamisme de la mise en scène et le charme des personnages. On aurait préféré un style un peu plus réaliste pour coller au style « classique » du récit, mais le travail fourni est de qualité, ce qui est le principal. Voilà donc une adaptation bien faite, à essayer !