L'histoire :
Misaki intègre une nouvelle école aujourd’hui. Lorsqu’elle arrive dans la cour de l’école, elle assiste à une altercation entre un professeur et un élève bien insolent. Misaki n’apprécie pas cette arrogance du tout mais ne se mêle pas du sujet. Puis, le garçon s’en va et ordonne à Misaki, qui est sur son chemin, de se déplacer. La demoiselle refuse d’obéir et lui fait remarquer qu’il n’a qu’à passer à côté d’elle. Elle ignore que le garçon, Reiji, est surnommé « le roi-démon » et qu’il fait régner la loi à l’école. Heureusement, un beau jeune homme du nom de Yôta vient la soutenir. Après les cours, Rei la suit pour la punir mais, en voyant la demoiselle agir avec bonté pour les autres, il tombe sous son charme. Il ignore que Misaki en pince déjà pour Yôta et qu’elle a deux secrets dont l’un est terrible : à cause d’une grave maladie, il ne lui reste qu’un an à vivre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Misaki, l’héroïne de ce manga, arrive à peine dans une nouvelle école qu’elle se retrouve au cœur d’un triangle amoureux composé d’elle, bien sûr, d’un beau ténébreux colérique et d’un prince charmant blond... Le coup classique ! Toutefois, l’histoire se révèle plutôt originale dans sa forme car la demoiselle n’est pas du tout la nunuche standard : elle ne se laisse pas faire, se défend et n’hésite pas à venir en aide aux autres. Et sa maladie n’est pas un prétexte pour se lamenter : au contraire, malgré une vie difficile, la jeune fille se bat, n’hésite pas et cache son état de santé pour vivre normalement. C’est ce qui fait tout l’intérêt de cette histoire : une héroïne battante, franche et rebelle. Les jeunes lectrices, cibles principales de la série, sauront apprécier Misaki à coup sûr car elle leur livre un message positif et féministe. Bon, le scénario général reste classique et ses rebondissements sont un peu rapides, mais cela passe finalement assez bien car on va à l’essentiel. Et les dessins sont absolument charmants, et assez vifs. En clair, on trouve ce manga trop mignon !