L'histoire :
Kotake a caché un carnet dans une machine à laver en panne. Junya s'en empare dès que Kotake disparaît. Il découvre alors les sombres pensées du détenu, mais aussi sa crainte de mourir. Junya ne sait pas quoi en penser car, s'il est évident que Kotake voulait vivre, il n'en reste pas moins un tueur... De son côté, Sebuchi se rend dans le bureau du capitaine. Il lui reproche d'avoir sciemment frappé Kotake à mort et pense à faire un rapport sur l'incident. Hélas, le capitaine a l'autorisation du directeur pour faire ce qu'il veut et il n'hésite pas à écarter Sebuchi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chargé de clore l'histoire, ce quatrième volume a un gros programme : les ultimes révélations sur la mort de la famille de Junya, les secrets de la prison et sa raison d'être, mais aussi une tentative d'évasion. Forcément, le suspense est de circonstance, et il opère de la première à la dernière page. Sans faire dans le sensationnel côté action, il est vrai que l'intrigue pousse un peu en ce qui concerne le scénario, mais cela reste tout à fait acceptable. En outre, les personnages ont du charisme et de l'expressivité à revendre, ils nous font vibrer à leur rythme. Voilà donc un dernier volume qui ne ménage pas ses efforts pour nous divertir et c'est tant mieux.