L'histoire :
Après avoir fait un terrible cauchemar, Kengo se réveille dans la salle des tatamis. Il constate qu’il a des marques de corde aux poignets et au cou, ce qui indique qu’il n’a pas rêvé son attaque par Kyô. C’est alors qu’arrive ce dernier dans la pièce et il demande au garçon de l’aider à rédiger un CV pour trouver du travail. Kengo n’en revient pas et se demande ce que manigance Kyô. Soudain, Tamao arrive dans la maison. Kengo veut lui crier de s’en aller mais Kyô l’en empêche en l’empoignant et en l’allongeant sur le sol. Là, Kyô lui lance un sortilège pour l’empêcher de dévoiler la vérité et scelle le sort en l’embrassant sur le front. Hélas, Tamao a vu la scène du baiser et s’enfuit sans demander son reste. Kengo part à sa poursuite et va tenter de dissiper le malentendu. En effet, la demoiselle pense que Kengo est son rival en amour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Donnant d’abord dans l’humour puis dans les sentiments, ce deuxième volume se montre aussi charmant que son prédécesseur et s’attache à nous dévoiler la véritable identité de Kyô. Dans un premier temps, Kengo réalise que le bienfaiteur de Tamao n’est vraiment pas un humain et est victime d’un sortilège qui le fait passer pour amoureux de Kyô : les quiproquos sont fort amusants et les réactions des personnages secondaires ne font que renforcer la pertinence des gags. Cela nous permet également de voir que Kyô a des pouvoirs importants et n’hésite pas à attaquer si besoin. Puis, le ton devient plus sérieux et on fait plus ample connaissance avec une amie de Tamao, Mito, qui sort avec un homme infidèle. Là, l’ambiance est de fait plus triste et Tamao va faire preuve de plus de courage qu’à l’accoutumée ainsi que réaliser à son tour que Kyô n’est pas celui qu’elle croyait. Du coup, la fin du volume nous offre les révélations qu’on attendait et cela rend le bienfaiteur attachant tout en donnant la possibilité à l’intrigue d’évoluer vers l’action. Que ce soit la partie avec Mito ou bien le flash-back, les sentiments sont mis à l’honneur et on se laisse envahir par ceux-ci. Bref, ce second volume est tout aussi prenant, voire plus, que son prédécesseur et on souhaite que la suite poursuive cette ascension.