L'histoire :
Kanata Tomokui possède depuis son plus jeune âge le don d'assimiler n'importe quelle capacité. Pourtant, s'il est un humain plus fort que les autres, il reste égal face à la mort lorsqu'il se fait poignarder. Alors qu'il pense que son histoire va s'arrêter là, il reprend ses esprits dans un drôle d'endroit. En ouvrant les yeux, il aperçoit un visage très laid et une peau verdâtre. Très vite, il se rend compte qu'il n'est plus un humain mais un gobelin et à l'état de bébé en plus ! La croissance de cette espèce fait qu'au troisième jour, il est en état de marcher. Visiblement, ses capacités d'apprentissage sont toujours là et Kanata choisit alors de s'entraîner durement. Très vite, il part chasser, accompagné d'un autre gobelin. Il parvient à tuer un lapicorne, un lapin doté d'une corne et qui, habituellement, tue les gobelins. À mesure qu'il chasse, Kanata gagne des niveaux, attirant l'admiration de ses congénères...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Haruyoshi Kobayakawa adapte avec Re:Monster un roman d'heroic fantasy des plus atypiques. En effet, alors qu'habituellement la race des gobelins sert de parfaite chair à canon, cette fois-ci, elle se retrouve mise en avant. Tout commence par la mort d'un humain aux capacités d’absorption hors normes et qui va se réincarner en gobelin. Dès lors, il va partir en quête de nouvelles facultés et tirer sa nouvelle espèce vers le haut. Cette idée assez étonnante est mise en scène de façon astucieuse avec un aspect apprentissage de techniques rappelant les jeux vidéo. Il y a certes les pouvoirs ou capacités qui s'accroissent mais aussi les équipements, ainsi que l'apparence. Le gobelin devient ainsi hobgobelin. Efficacement mené et possédant la touche d'humour adéquate, la lecture de Re:Monster est franchement plaisante. Les dessins sont en outre simples et efficaces. Le mangaka croque très bien les différentes espèces et l'ensemble est très régulier. Un départ convaincant.