L'histoire :
Alors que le voleur s’apprêtait à enfermer Kizuna dans sa cachette, Yûsei fait une chute dans les escaliers et atterrit aux pieds de la demoiselle. Le jeune homme ne peut plus bouger le bras gauche et son membre le fait souffrir. Kizuna en déduit qu’il a dû se le casser et s’apprête à aller appeler une ambulance. C’est alors que deux personnes âgées de l’immeuble arrivent et, voyant les deux jeunes gens, se mettent à leur reprocher de faire du raffut. Heureusement, Yuki arrive à son tour et, constatant que son cousin est blessé, va aider Kizuna. Cette dernière remarque alors que tous les objets volés aux habitants sont dans la pièce où ils se trouvent... Après cela, Yûsei écope d’un plâtre et Kizuna est chargée par Yuki de s’occuper de lui. Le lendemain, la jeune fille accompagne le peintre à la galerie d’art où il devait exposer dans peu de temps. Là, le propriétaire de l’établissement va l’appeler Minako car il l’a confond avec une autre, et Kizuna va alors chercher à en savoir plus sur cette dernière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’affaire de vol dans l’immeuble est vite réglée au début de ce second opus mais un autre souci, bien plus important, vient perturber la « relation de couple » entre Kizuna et Yûsei. En effet, on avait déjà entendu le prénom d’une certaine Minako et on découvre ici qu’il s’agit de l’ancien modèle du peinte : cela n’est pas surprenant, tout comme le fait que la jeune femme soit sortie avec lui, mais on est en revanche plus étonné par la façon dont les choses ont tourné. Néanmoins, le drame présenté est plutôt réaliste et sombre, ce qui nous éclaire sur les raisons qui empêchent Yûsei de s’ouvrir à Kizuna et qui ont poussé Yuki à choisir la belle comme modèle pour son cousin. Ainsi, l’ombre du passé pose une ambiance chargée de nostalgie mais qui rend le récit encore un peu plus intéressant et l’ancre dans la réalité brutale. Dans le même temps, Yuki dévoile lui aussi ses sentiments et se met plus en avant, ce qui est l’occasion de découvrir un peu mieux les personnages mais également d’alléger un peu le récit (notamment lors d’une session de shoping intensif). Bref, la bonne impression du volume précédent se confirme ici et il nous tarde d’en lire la suite qui pourrait également nous réserver des surprises.