L'histoire :
Maintenant qu'Ami est mort, l'humanité semble retrouver un peu de calme. C'est en tout cas ce que le monde entier espère mais, pour les Nations Unies, il reste une menace éventuelle : la dernière page du nouveau cahier de prédictions fait mention qu'une bombe à antiprotons détruira le monde. Kenji propose alors de s'essayer au simulateur présent dans Ami-Land afin de trouver ce que le dictateur a bien pu vouloir dire. A peine débarque-t-il qu'il se fait assommer par une personne dont il n'a rien pu voir. A son réveil, il entend plusieurs voix d'enfants et, au coin d'une rue, il se retrouve avec celui qu'il était enfant. Dans la réalité, Kanna est à l'hôpital aux côtés de Sadakiyo dont l'état de santé est très grave. Il arrive tout de même à dire à la jeune femme qu'une menace règne encore, celle de la bombe à antiprotons, et que celle-ci serait dissimulée. Toujours dans le simulateur, Kenji découvre qui est celui que les enfants prennent pour un fantôme : c'est Manjûme, celui mort en 2015. Il semblerait que l'ancien bras droit d'Ami ait sa conscience enfermée dans la machine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après de long mois d'attente, la suite de 20th century boys sort enfin et, cette fois-ci, pas de tome 23 mais un diptyque nommé 21st century boys. Le premier tome reprend exactement là où le mangaka nous avait laissés, c'est à dire les retrouvailles entre Kenji et sa nièce Kanna. L'histoire continue alors et l'on apprend qu'une ultime menace est probable : une bombe à antiprotons existerait et quelqu'un souhaiterait la déclencher. Avec ce nouveau rebondissement, Naoki Urasawa nous tient une nouvelle fois en haleine. Par contre, malgré une grande efficacité et un intérêt non feint, ce tome se révèle un peu moins riche que les autres et laisse la désagréable impression de traîner un peu en longueur. Ainsi, lorsque Kenji utilise le simulateur, une transition aux allures de flash-back nous ressasse à nouveau ce que l'on sait déjà avant de réellement apporter son lot de révélations. Cette lenteur ne se ressent heureusement pas au travers des dessins : le trait caractéristique de l'auteur s'épanouit pleinement de la première à la dernière case de ce tome. Bien qu'un peu moins intense, cette (fausse) suite intrigue et surtout se termine sur des rebondissements nous donnant encore plus envie de lire le second et dernier volet de cette saga !