L'histoire de la série :
Kaori, la partenaire de Ryo Saeba avec qui elle forme City Hunter, est renversée par une voiture et décède suite à cet accident. Au même moment, une jeune femme se suicide : il s'agit de la redoutable tueuse Glass Heart, de son vrai nom Xiang-Ying, qui ne supporte plus sa vie. Mais l'organisation pour laquelle elle travaille ne compte pas la laisser mourir en paix. L'ambulance contenant le corps de Kaori est alors victime d'un braquage et le coeur de la femme est ainsi transplanté dans le corps de Glass Heart. Au bout d'un an de coma, la tueuse se réveille et décide de partir à Tokyo retrouver celui qui hantait ses rêves : Ryo Saeba, alias City Hunter.
L'histoire :
- A l’hôpital, l’infirmière vient trouver Kinjô pour s’excuser car elle a fait une gaffe : la personne qui a reçu le rein de Kinjô sait que son donneur est dans le même établissement et supplie de le rencontrer. Kinjô accepte car il y aura un rideau pour les empêcher se voir. Cependant, il est loin d’imaginer que la personne n’est autre qu’Azusa, son ancienne petite amie...
- Depuis quelques temps, les jours de fermeture du café, Xin-Hong part très tôt le matin et revient tard le soir. Umibozu a tenté d’en savoir plus sur ses activités mais le garçon reste mystérieux. En apprenant cela, A-Xiang va mener sa propre enquête et faire une émouvante découverte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suivant le même schéma que dans les volumes précédents, l’histoire commence par terminer l’affaire qui avait été entamée précédemment avant d’en démarrer une nouvelle. Ainsi, le donneur de rein va rencontrer celle à qui il a sauvé la vie sans imaginer une seule seconde qu’il s’agit de son ex. La surprise est de taille, mais uniquement pour les personnages car les lecteurs s’y attendent. Pourtant, le mangaka parvient tout de même à nous offrir un passage touchant, entre une narration pleine de sensibilité et des graphismes qui retranscrivent parfaitement les émotions. Puis, une fois cela terminé, c’est au tour de Xin-Hong de prendre la vedette : ce dernier s’éclipse secrètement régulièrement et A-Xiang va chercher à en savoir plus. Bien vite, on découvre que le jeune homme aide des victimes d’un tsunami : sans jamais prononcer le nom du lieu, on devine de quel drame il s’agit, ce qui nous plonge évidemment facilement dans le récit. Plutôt que de s’attarder sur la façon dont une partie du pays a été ravagé, l’intrigue se concentre sur ceux qui restent, qui ont dû déménager et/ou perdu des êtres chers. Là aussi, les sentiments sont à fleur de peau et on ne peut que se sentir ému par tout ce qu’on découvre. Sans trop en dévoiler, on dira également que c’est véritablement l’occasion pour Xin-Hong et A-Xiang de prendre la relève de Ryô et Umibozu, avec une pointe de fan-service en prime. Comme toujours, l’auteur produit donc un titre de qualité et émouvant : on apprécie forcément le rendu !