L'histoire :
Rina est une jeune fille à la santé fragile et en dernière année de collège. Ce matin, elle s’est maquillée afin de paraître plus mature dans le but d’aborder le jeune lycéen qu’elle voit tous les matins sur le quai de la gare. Mais au moment où elle va se lancer, sa mère débarque sur le quai pour lui apporter sa flûte oubliée à la maison. Pour échapper à la honte de s’afficher devant tout le monde, Rina s’accroupit dans un coin en espérant que sa mère passera sans la voir. Au moment où cette dernière va la découvrir, un second lycéen vient à la rescousse de Rina en l’embarquant dans le train en partance. Une fois dans le wagon, Rina découvre que ce jeune homme est un ami du lycéen à qui elle voulait se déclarer, et, sous le coup de l’émotion, tombe dans les pommes. Revenue à elle, le premier garçon lui offre alors une place pour le concert de son groupe, accompagné d’un petit mot signé « Hiro ». Le jour du concert, Rina est subjuguée par le jeune homme. Alors que toutes les filles de la salle crient « Takayanagi », Rina se décide à crier pour Hiro juste au moment où la musique s’arrête. Le jeune homme qu’elle croyait être Hiro se révèle alors être Takayanagi. Hiro est en fait le lycéen qui l’avait emmené dans le train, et qui se trouve aussi être le bassiste du groupe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Binetsu shojo est la dernière œuvre de Kaho Miyasaka à sortir en France après Kare first love (Panini), mais elle est antérieure à cette dernière. Il s’agit ici d’un shôjo dans le plus pur style et, malheureusement, rempli des poncifs du genre : héroïne à la santé fragile, super émotive, s’évanouissant toutes les 3 minutes, et qui tombe amoureuse pour un rien, super beaux gosses balèzes en sport et qui jouent dans un groupe de rock… Bref, que des clichés. Les dessins sont sympas mais pas encore au niveau de ce qu’on a pu voir dans Kare first love et pas vraiment originaux : yeux énormes pour l’héroïne, visages d’anges pour les héros, quelques décors pour meubler un peu et un chat trop mignon rajouté dans quelques scènes souvent comiques… La série n’étant pas prévue pour être en tête des ventes, la qualité de l’édition s’en ressent et c’est dommage. On est loin de Babe my love, pourtant aussi chez Panini : papier de moins bonne qualité, qui fixe moins bien l’encre (noirs pollués par un effet neige) et avec effet salissant sur les parties blanches, onomatopées rajoutés à l’arrache sur les dessins… Mais tout cela n’empêche pas de passer un moment de lecture agréable, pour autant que l’on n’ait pas déjà fait une overdose de ce genre d’histoire. Les autres, quant à eux, passeront leur chemin.