L'histoire :
Misaki est dans l’appartement maudit et tente de parler avec les fantômes qui y habitent encore. Si elle arrive sans trop de peine à aider celui de la mère infanticide, il y en a un autre de beaucoup plus coriace : le corps d’une femme dévorée par les insectes se relève et frappe deux cadavres d’enfants avec une masse. Misaki est dégoûtée par ce spectacle mais un autre problème fait surface lorsque la femme décide de s’en prendre à la médium. Pendant ce temps-là, Sôichirô attend Misaki dans le parc en face de l’immeuble et aperçoit une silhouette sur le toit. Le jeune homme se précipite alors vers la cage d’escalier et se rend compte que la personne qu’il a vue est en fait une femme. Il se met à sa poursuite mais, au bout de quelques mètres, la fuyarde trébuche. Cette dernière étant blessée à la tête, Sôichirô sort son portable pour appeler une ambulance mais un homme arrive à ce moment et commence à le tabasser…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si la plupart des enquêtes de Misaki et Sôichirô sont glauques et inutiles, elles ont au moins le mérite d’être claires. Ici, le scénario est vraiment trop maladroit et sème la confusion chez le lecteur : les visions des fantômes se mélangent avec la réalité, le flashforward est en fait un rêve de Sôichirô et l’intrigue avance seulement en fin de volume mais de façon beaucoup trop brutale. Par ailleurs, le chapitre consacré à une partie de strip mah-jong occupe le tiers du tome mais n’est aucunement lié au reste de l’historie et s’avère tout simplement inutile. On notera cependant un seul point positif : pour une fois, il n’y a presque aucune scène de sexe sordide. En ce qui les concerne, les graphismes sont moyens mais corrects : découpage classique, décors soignés mais pas toujours très présents, personnages expressifs. Le déroulement de l’intrigue est trop chaotique et, une fois de plus, la lecture s’avère éprouvante.