L'histoire :
La fête du lycée organisée pour Halloween approche à grand pas : il ne reste plus que cinq jours et tous les élèves sont donc en effervescence pendant les préparatifs. Etant donné que l’évènement aura lieu un dimanche, les familles ont été conviées par le lycée mais Emika tient à faire elle-même une lettre d’invitation à sa mère, et encourage d’ailleurs ses amis de la résidence des fraisiers à faire de même. Tous acceptent volontiers et la seule à rechigner est Yûya. Cette dernière est convaincue que son père ne viendra pas et ne voit donc pas l’intérêt de lui envoyer une lettre. Jusqu’à la veille de la fête, Yûya tente de faire bonne figure mais Nagisa remarque que la jeune fille a tout de même l’air triste. Aussi, lorsqu’il la croise à la buanderie le soir, il tente de lui tirer les vers du nez avant que Mlle Utsunomiya ne les rejoigne : en fait, Yûya avait oublié de remplir l’adresse du destinataire et sa lettre d’invitation lui est donc renvoyée par la poste. C’en est alors trop pour Nagisa qui décide donc de traîner la demoiselle de force jusque chez ses parents pour les inviter en personne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dernier tome de Love berrish termine l’intrigue principale sur les deux tiers du volume, le reste étant occupé par des chapitres bonus : un passage consacré à la relation entre Emika et Kon, puis un autre à Michel La France. Mais revenons-en à l’histoire principale : la fête pour Halloween est en fait un moyen pour Yûuya de se réconcilier avec son père tout en nous montrant les personnages sous un jour encore plus adorable (leurs déguisements sont vraiment trop mignons), mais cela est également l’occasion pour la demoiselle de se rendre compte qu’elle est amoureuse de Nagisa. Certes, cela fait cinq volumes qu’on l’avait deviné mais, pourtant, la narration est suffisamment maîtrisée pour nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page. Par ailleurs, tout cela est mis en images par des graphismes très mignons tant via les personnages (ces derniers étant par ailleurs très expressifs) que par un tramage chatoyant allié à un découpage dynamique. Au final, malgré un démarrage moyen, cette série aura su se montrer prenante et on espère bientôt retrouver l’auteur pour un titre au moins aussi plaisant.