L'histoire :
Chez le grand-père de Daiya, tous les lycéens font la fête. Ils commencent à jouer à un jeu consistant à dévoiler un secret lorsqu’Itchi fait irruption dans la pièce. En fait, il revient du travail et n’a donc pas envie de participer à la fête mais c’est Daiya qui mène la partie et l’oblige à dire qui était son premier amour. Ne répondant pas tout de suite alors que tout le monde le dévisage, le jeune homme fixe Fûko. Au bout de quelques secondes bien longues, il finit par avouer que c’était une infirmière lorsqu’il avait cinq ans, ce qui fait rire tout le monde. Cependant, les lycéens se mettent ensuite à marmonner : l’attitude d’Ichi leur laisse penser qu’il est amoureux lui aussi de Fûko et cette dernière ne sait plus où se mettre. Heureusement, Daiya intervient en expliquant que lui, Ichi et Fûko sont tous les trois seuls et qu’il est temps d’aller de l’avant. Du coup, les autres s’excusent auprès de Fûko mais la même question taraude tout le monde : qui Fûko choisira-t-elle entre les deux cousins ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
SI le volume précédent offrait une transition dans l’histoire et faisait doucement évoluer le cœur des personnages, celui-ci se rattrape en proposant de grandes avancées. D’un côté, on observe la relation entre Ichi et Iori se détériorer : ce n’est pas une surprise car la mangaka avait déjà disséminé des éléments de discorde, mais la tournure prise par les évènements n’est pas forcément celle qu’on avait imaginée. Quant à Daiya et Fûko, ces deux-là continuent de se rapprocher et la demoiselle a de plus en plus de mal à repousser les avances du garçon. De fait, en milieu de volume, un rebondissement de taille s’opère : là aussi, ce n’est pas exactement ce à quoi on s’attendait mais le virage opéré par l’intrigue est particulièrement émouvant. Entre solitude, rupture, premiers baisers, déclarations et créations de couples, l’histoire ne chôme pas et on s’agrippe à chaque page tant le récit est intense. De plus, l’humour revient un peu plus sur le devant de la scène et cela détend parfois l’atmosphère. Bref, une lecture « parfait-ticment » prenante.