L'histoire :
Comme l’avait proposé Daiya, lui et Fuko sont allés passer le dimanche ensemble à la mer. La jeune fille devrait être comblée mais elle pense sans cesse à Aiko, qui s’est vue repousser par Daiya la veille. Ils parlent à peine de cette histoire car le garçon refuse d’aborder le sujet et finissent par décider d’aller déjeuner dans un restaurant de râmen. Mais Fuko va renverser son sac par terre et Daiya va apercevoir la photo que la jeune fille y avait mise. Il comprend alors que celui qu’aime Fuko est sur la photo mais il croit que c’est le garçon au premier plan. La jeune fille n’ose pas lui avouer la vérité et le laisse croire qu’il a bien deviné. Seulement, le lendemain au lycée, Daiya joue les cupidons et présente le garçon de la photo, Iso’Tchi, à Fuko. Ichi aperçoit les deux jeunes gens et, lorsqu’il croise Fuko, il lui fait remarquer qu’elle devrait avoir honte d’entretenir les espoirs d’Iso’Tchi. Ils sont ensuite rejoint par Daiya qui propose à la demoiselle un bon pour le cinéma en lui annonçant qu’il en a donné un autre à Iso’Tchi. A la surprise générale, Ichi s’énerve et Fuko avoue à Daiya qu’il s’est trompé et qu’elle n’est pas amoureuse d’Iso’Tchi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses avancent beaucoup dans ce volume. Tous les sentiments sont en effervescence et on assiste à trois déclarations amoureuses qui ne prennent pas forcément la tournure attendue. Autant dire qu’on ne décroche pas le regard un instant tant la lecture est passionnante et intense. Les sentiments sont analysés avec justesse et les chagrins sont décris de façon très émouvante sans pour autant tomber dans le lacrymal. Même si Fuko n’est pas très maligne ni perspicace, elle n’en reste pas moins attachante, comme tous les personnages d’ailleurs. Les protagonistes révèlent de plus en plus leurs véritables caractères ainsi que la complexité de leur personnalité. Plus on avance dans l’histoire, plus notre intérêt pour ce triangle amoureux grandit. La lecture est rendue encore plus agréable par des dessins simples, épurés et dénués de décors. Ce dernier point n’est d’ailleurs pas vraiment un handicap car l’on peut ainsi se concentrer uniquement sur les personnages, qui sont finalement le point central de cette œuvre. En refermant ce volume, on n’a qu’une hâte : lire le prochain !
