L'histoire :
Fuko croise Ichi dans les couloirs et celui-ci lui demande si elle va bien malgré son chagrin d’amour. La jeune fille tente de faire bonne figure mais Ichi n’et pas dupe et, pour détendre l’atmosphère, il lui ébouriffe les cheveux, faisant ainsi tomber sa barrette par terre. Il se rend alors compte que ce n’est pas celle qu’il lui a offert et lui demande si c’est parce qu’elle est ringarde. Fuko le rassure en lui disant que la barrette est très jolie mais elle n’ose pas lui dire qu’elle ne se sent pas le droit de la mettre. Plus tard, au club de tennis, Fuko essaye de paraître naturelle devant Daiya mais ce dernier voit bien que quelque chose cloche. Il lui dit qu’il est minable et lui demande si elle le déteste mais Fuko le traite d’idiot. Pendant le cours de natation, Fuko n’avance pas de plus de deux mètres et le professeur la menace de lui coller un zéro. Il demande alors à Ichi d’apprendre à nager à la jeune fille. Les deux lycéens ne sont guère enchantés par cette idée, mais ils parviennent à un accord : Ichi donnera des cours à Fuko si elle accepte de travailler dans le même restaurant que lui pour l’été. Seulement, Daiya aussi avait vu l’annonce, et les trois jeunes gens vont devoir travailler ensemble…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent de Parfait-tic privilégiait les sentiments, celui-ci renoue avec l’esprit humoristique des débuts. En effet, l’héroïne est toujours aussi maladroite (voire même empotée par moment) et ses nombreuses boulettes sont toujours aussi marrantes. Cela fait d’ailleurs partie du charme de cette série : les personnages ne sont pas parfaits et leurs défauts les rendent plus proches de nous (la technique de l’écureuil est un moment inoubliable). Mais les émotions ne sont pas mises de côté pour autant : si Fuko et Akio se remettent plus ou moins bien de leurs défaites, Ichi commence peu à peu à montrer ses sentiments même si l’élue de son cœur ne remarque rien, et la scène de fin nous donne très envie de lire la suite. Les dessins aussi sont agréables avec des trames en abondance, des décors un peu plus présents que d’habitude même s’ils restent un peu rudimentaires, et un trait délicat et classique rappelant de nombreux autres shôjos. En conclusion, Parfait-tic est une série fort sympathique qu’on ne peut que vous conseiller !