L'histoire :
Le premier jour au lycée se déroule mal pour Yura car elle se fait réprimander par la sous-directrice : la demoiselle est priée de revêtir son uniforme correctement, d’enlever ses piercings et de reteindre ses cheveux en noir. Après s’être faite sermonner pendant longtemps, Yura erre déprimée autour du bâtiment quand elle trouve la piscine. Ravie (c’est d’ailleurs pour la natation qu’elle est venue dans cette école), la jeune fille pénètre à l’intérieur. Là, l’endroit semblant désert, elle se met en sous-vêtements avant de plonger dans l’eau. Sa séance de natation est alors interrompue par un beau jeune homme qui la fait sortir de l’eau juste avant que le gardien n’arrive devant le bassin. Après avoir embrassé la demoiselle, le garçon s’en va sans même prendre la peine de lui donner son nom ! Le lendemain, Yura recherche activement le bel inconnu et va découvrir avec surprise qu’il s’agit du vice-président des élèves. A ce moment, elle ne sait pas encore qu’à cause de lui, le club de natation vient juste de se faire fermer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après L’amour à tout prix (SeeBD), Kanan Minami nous revient avec ce nouveau shôjo aux accents érotiques mais commençant de manière peu originale (Yura intègre un lycée où elle fait la rencontre de Aoi, un mystérieux beau gosse qui a deux facettes différentes : le bad boy sexy et le sérieux vice-président des élèves). Heureusement, l’auteur a trouvé de bonnes idées pour démarquer sa série : Yura est une sportive dingue de natation et la demoiselle a du caractère à revendre, ce qui va rapidement l’opposer à la présidente des élèves qui a justement fait fermer la piscine et a des vues sur Aoi. Certes, certains comportements sont un peu exagérés (surtout en ce qui concerne l’appétit sexuel de Noa), mais cela passe assez bien et, grâce à un rythme élevé, l’histoire ne traîne pas en longueur. Pour les graphismes, il n’y a rien à redire : classique mais efficace, le style de l’auteur se reconnaît assez facilement. Un bon début donc, espérons que la suite le soit tout autant.