L'histoire :
Shotaro et Gentaro sont deux jeunes enfants qui dépendent de leur mère. Hélas le choléra fait des ravages et leur mère tombe malade. La famille demande de l’aide dans un temple, mais un bonze leur explique qu’il n’y a plus rien à faire. L’homme accepte toutefois de se rendre sur place et recommande à la mère à parler une dernière fois à ses enfants. Celle-ci leur expliquent qu’ils doivent devenir forts, car les faibles sont destinés à mourir. Puis, elle leur remet pour cela le sabre de leur père, un ancien samouraï aujourd’hui disparu, et décède sous leurs yeux. Recueillis temporairement dans le temple, Shotaro et Gentaro décident quand le bonze succombe lui aussi à la maladie. Ils n’ont alors qu’un seul objectif en tête : devenir forts par n’importe quel moyen. Malheureusement, leur naïveté va les conduire dans les filets d’une secte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Subitement arrêtée au bout de 14 volumes (sur les 25 qu’elle compte), la série Sidooh connaît une réédition qui devrait, on l’espère, aller jusqu’au bout. En plus de publier les deux premiers volumes simultanément, cette nouvelle édition offre également de nouvelles jaquettes, avec un fond noir qui correspond bien à l’ambiance générale. Petit rappel pour ceux qui en ont besoin, l’histoire est celle de deux orphelins qui doivent littéralement se battre pour survivre mais qui se font avoir par des adultes manipulateurs et se retrouvent vendus à une secte. Cette introduction est un peu lente à démarrer, il faut bien l’avouer, mais elle pose déjà de bonnes bases pour la suite avec son univers sombre et sans fard, une violence crue et des personnages imposants. De plus, le trait du mangaka est très puissant lui aussi, possède un sens de la mise en scène et confère beaucoup de charisme aux personnages. Une bonne renaissance pour Sidooh !