L'histoire :
Arata est un lycéen ordinaire qui vit avec sa cousine et amie d’enfance, Hijiri. Aujourd’hui, ils font le trajet ensemble pour se rendre au lycée quand Arata remarque que le soleil est étrangement noir. Toutefois, cela n’empêche pas la ville d’être éclairée et Hijiri lui assure que cela a toujours été ainsi. Soudain, une fille croise leur chemin et annonce à Arata qu’elle le tuera s’il n’ouvre pas vite les yeux. Plus tard, en cours, Arata est perplexe car personne d’autre que lui ne semble choqué par la couleur du soleil. A l’heure du déjeuner, Hijiri vient le chercher pour qu’ils aillent manger sur le toit du lycée. Dans les escaliers menant là-bas, ils croisent la fille du matin. Cette dernière réitère ses propos et ordonne à Arata de détruire ce monde. Le garçon prend alors conscience que quelque chose cloche, dont l’attitude de sa cousine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Auteur du très moyen Psycho busters, Akinari Nao revient ici avec un nouveau shônen mettant en scène des jeunes gens avec des pouvoirs. Cette fois, on suit un lycéen qui croyait mener une vie normale jusqu’à ce qu’il découvre qu’il vit dans un faux monde créé par sa volonté, que ce dernier soit détruit et que le garçon intègre une école de mages pour apprendre comment retrouver sa cousine. Outre une introduction à la mise en scène bancale et des problèmes de traduction (Hijiri et Arata sont d’abord cousins, puis frère et sœur, puis de nouveau cousins...), on a énormément de mal à se plonger dans le récit. Il faut dire que le but d’Arata ne nous émeut pas et que le fait qu’il intègre une école presque entièrement composée de filles nous fait penser à du Negima aussi bien dans le fond que la forme. Du coup, il n’y a pas d’originalité, une intrigue creuse et des personnages peu (voire pas) attachants... Le dessinateur fournit quant à lui un travail de qualité tant via des personnages expressifs, du fan-service bien fait (mais parfois d’un goût douteux), des scènes d’action fluides et des planches plutôt bien fournies. Hélas, cela ne suffit pas à nous convaincre pour autant. La suite saura nous dire s’il ne s’agit là que d’une introduction ratée ou du signe annonciateur d’un récit sans intérêt : la réponse semble hélas être le second choix...