L'histoire :
A l’université, Yoshiko profite d’une pause pour feuilleter un magazine de mode et constate que Chûjô fait l’objet de nombreux articles. La jeune femme commence à se moquer de lui car il n’a pas des poses très naturelles. Cependant, ces moqueries ne durent pas longtemps car Yoshiko fait également remarquer que ces reportages doivent rapporter à Chûjô dix fois plus que ce qu’elle gagne lors de ses petits boulots. Puis, la jeune femme s’en va mais revient précipitamment au bout de quelques minutes : la presse est devant l’université car une jeune femme qui a été modèle pour Chûjô vient de porter plainte contre lui pour harcèlement sexuel. Chûjô et Yoshiko allument alors la télé et découvrent avec horreur que la jeune femme en question explique avoir été violée par le sculpteur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’humour dominait dans le premier volume et, s’il est toujours très présent ici, c’est l’amour qui prend le relais. Si on ne doute pas un instant de la conclusion, ce n’est pas pour autant que Yoshiko et Chûjô vont avoir la vie facile. En effet, en plus du fait que le sculpteur soit un benêt obsédé, certaines personnes tentent de s’en prendre à eux : une ancienne modèle qui accuse Chûjô de viol, le frère de ce dernier qui veut organiser un mariage arrangé et un ex de Yoshiko qui est trop entreprenant. Tout cela est assez bien rythmé et, même si les problèmes sont vites résolus, les choses ne sont pas vite expédiées pour autant. L’histoire s’avère donc assez plaisante à lire et les touches humoristiques rendent l’ensemble encore plus agréable. On notera par ailleurs que le dernier quart du volume est occupé par une nouvelle qui n’a rien à voir et dans laquelle une jeune femme est amoureuse de son collègue et meilleur ami ; une petite comédie sentimentale distrayante également. Ce deuxième et dernier volet est finalement conforme à nos attentes et nous fait passer un bon moment.