L'histoire :
Pour les vacances d’hiver, Haruto est revenu chez lui accompagné de Kiyomi et d’Asuka. Le courant passe bien entre les nouvelles amies de Haruto et ses amis d’enfance, même si Asuka est visiblement complexée par le fait que toutes les jeunes filles autour du jeune homme sont jolies et sexy, alors qu’elle-même se considère comme une planche à pain. Tandis que les autres partent au onsen ou font des bonhommes de neige, Haruto reste seul avec Nanami. Cette dernière demande au garçon s’il veut aller dans la même fac qu’Asuka dont il est visiblement amoureux. Haruto s’en défend et dit ne vouloir sortir avec personne pour le moment. Mais Nanami ne le croit pas car il se comporte avec elle comme avec Yuzuki à l’époque. Le soir avant le retour des filles à Tokyo, Asuka vient à son tour parler seule à Haruto. Elle lui annonce qu’elle ne veut plus qu’il aille à la fac de Tokyo avec elle car il est trop dur pour elle de le voir tous les jours sans qu’il ne se passe rien entre eux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Moins intense et dramatique que le précédent volet, ce 12ème volume reprend là où on s’en était arrêté, c’est-à-dire avec Haruto et ses deux amies en voyage chez le jeune homme afin d’y passer des vacances. C’est alors l’occasion pour un nouveau couple de se former, mais les minauderies et les hésitations de la jeune fille en question sont plus énervantes qu’autre chose. Puis, après quelques scènes servant à montrer les débuts de la relation de Haruto avec sa nouvelle copine, les amis du jeune homme - qu’ils soient de sa ville natale ou de Tokyo - se retrouvent tous à l’université quelques temps plus tard pour démarrer une nouvelle année scolaire. Dans cette seconde moitié du volume qui démarre un nouveau cycle de l’histoire, Haruto va croiser la route d’une nouvelle jeune fille. Cette dernière semble tout d’abord s’intéresser à lui et être destinée à venir simplement rejoindre le reste du « harem », mais il s’avère finalement qu’il s’agit d’une manipulatrice qui a décidé de faire de Haruto son jouet personnel. Là aussi, le récit déçoit un peu : si l’idée en elle-même n’est pas mauvaise, c’est surtout la façon dont l’auteur amène la situation sans aucune subtilité scénaristique qui déçoit, de même que le caractère de Haruto qui est toujours aussi facile à manipuler. Au moins, le récit avance vite, ce qui reste le gros point fort de la série depuis ses débuts, ce qui évite que l’ennui ne s’installe durablement. Si ce volet s’avère donc assez moyen, le retournement de situation de fin nous promet en tout cas de compliquer un peu plus la situation. Attendons de voir où cela nous mènera : la série ayant toujours eu des hauts et des bas, il est possible que par la suite le scénario reprenne un peu du poil de la bête...