L'histoire :
Le groupe amateur des Blaue Rosen a un gros succès auprès de la gente féminine. Il faut dire que tous les membres sont particulièrement beaux. Cela n’a rien d’étonnant puisqu’il s’agit en réalité de jeunes filles qui s’habillent comme des garçons. Vient le jour où le père de la chanteuse est muté à New-York et où le groupe se voit obligé de se dissoudre car aucune remplaçante n’a pu être trouvée. A la fin de l’un de leurs derniers concerts, Akira, qui est fan du groupe, vient voir les Blaue Rosen dans leur loge et demande à devenir la nouvelle chanteuse, mais Mizuki, la guitariste, refuse. Et cela n’arrange rien lorsqu’Akira révèle que, malgré son apparence, il est en fait un garçon ! Pourtant, loin de s’arrêter à ce premier refus, Akira va continuer à tenter d’intégrer le groupe, d’autant plus qu’il est amoureux de Mizuki. Cette dernière ne s’en rend pas encore compte, mais elle n’est d’ailleurs pas tout à fait insensible à ses charmes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’auteur du déplorable Love celeb et du seulement décevant Kaikan phrase revient ici avec une série mettant en scène un groupe de rock, composé uniquement de jeunes filles habillées comme des garçons, qui se voit sur le point de se dissoudre lorsque la chanteuse doit partir dans un autre pays. C’est alors que se présente Akira, qui souhaite reprendre le poste, et qui est un garçon qui ressemble à une jeune fille : immédiatement, il fait du rentre-dedans à la guitariste, elle-même n’étant pas indifférente mais refusant dans un premier temps de l’accepter... Sans être foncièrement originale, l’intrigue n’est pas non plus tout à fait inintéressante, néanmoins c’est l’absence de talent de la mangaka lorsqu’il s’agit de raconter une histoire qui plombe le tout. Ce qui choque en premier lieu, c’est le dessin, assez médiocre : personnages au visage régulièrement raté et mal placé sur le corps (d’ailleurs les silhouettes vues de profil sont tout à fait horribles), actions et transitions visuelles mal faites voire difficilement compréhensibles, tramage de fond souvent assez mal choisi, figurants et décors la plupart du temps bâclés... Bref, sans être le pire qu’on n’ait jamais vu, le graphisme est donc tout de même loin d’être le point fort de ce titre. Côté scénario, si l’idée de base est correcte, le traitement que lui inflige la mangaka est tout simplement raté : transitions abruptes, manque de crédibilité et de logique, aucune subtilité et aucun souci du détail, déroulement plus que prévisible, passages hyper-clichés tout comme les personnalités des protagonistes et tout comme les dialogues... Le pire étant peut-être le sempiternel coup des amoureux d’enfance oubliés et qui se retrouvent des années plus tard. En fait, la lecture de cette amourette où les rôles semblent faussement inversés se montre tout simplement sans intérêt. Tout comme les autres séries de l’auteur, un titre qu’on préférera oublier donc.
