L'histoire :
Yatora remarque des toiles vides qui appartiendrait à une certaine Sanada. Yakumo lui fait alors un résumé expéditif : la demoiselle avait intégré Geidai deux ans avant eux, commençait à se faire un nom dans le milieu puis a été tuée. Yatora est stupéfait mais aussi embrassé : il n'a jamais été confronté à la mort, il ne sait pas quels sont les bons mots à avoir. Yakumo prétend néanmoins que le drame remonte à trois ans et que cela ne le touche plus. Toutefois, quand Hachiro lui annonce que la mère de Sanada envisage de vendre des toiles à une galerie, il ressent une forte colère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume se décompose en deux temps : un premier au cours duquel Yatora réalise qu’il a eu un parcours privilégié et n’a pas encore eu à se préoccuper de son avenir, puis un second au cours duquel Yakumo fait des révélations sur lui et l’influence d’une certaine Sanada sur son rapport à l’art. Autant la prise de conscience de Yatora n’est que moyennement passionnante, autant l’histoire de Yakumo intéresse beaucoup. Non seulement on en apprend plus sur le personnage qui était jusque là assez énigmatique, mais en plus son récit est surprenant, touchant et révélateur de beaucoup de choses. Du coup, on s’attache un peu plus à lui et l’histoire gagne une certaine intensité émotionnelle ainsi qu’un certain suspense. Enfin, ce volume existe en version collector, avec notamment une toile représentant Yatora. Dans l’ensemble, ce 14e tome est assez divertissant, on n'en perd pas une miette.