L'histoire :
Sakura est une jeune fille en classe de CM1 dont la mère est morte quand elle avait trois ans. La demoiselle n’est pas triste pour autant car elle est entourée par son père, son frère, son amie Tomoyo et le beau Yukito (un ami de son frangin) dont elle est éprise. Un jour, Sakura trouve un vieux livre dans la bibliothèque de son père. En ouvrant l’ouvrage, une créature aux allures de peluches, Kelo, en sort et lui explique être le fauve du sceau du livre. Ce dernier renfermait des cartes, les Clow Cards, et il faut absolument les récupérer sinon un fléau s’abattra sur le monde. Seulement, les cartes sont vivantes et magiques. Comme elle a pu ouvrir le livre, Sakura a des prédispositions pour la magie. Du coup, Kélo la charge officiellement de chasser et récupérer toutes les Clow Cards...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu’il s’agisse de l’animé ou du manga, Card captor Sakura est indéniablement un titre culte. La version papier a connu plusieurs éditions et en voici une nouvelle qui ne démérite pas pour ceux qui n’auraient pas déjà lu les aventures de Sakura : très belle jaquette avec dorure en relief, une illustration couleurs en première page et une carte à collectionner. En revanche, pour les lecteurs de la première heure, c’est à peu près tout ce qu’il y a de neuf et ceux-ci se sentiront un peu lésés. Pour les autres, c’est donc l’occasion de rencontrer Sakura. Jeune fille en CM1, elle est en réalité une chasseuse de cartes magiques que ses pouvoirs vont l’aider à capturer. Heureusement, elle peut compter sur l’aide de son amie Tomoyo et de Kélo, une créature aux allures de peluche (et qui a un accent marseillais, choix de la traductrice de l’époque pour mieux mettre en avant la différence de langage car, dans la version japonaise, Kélo parle avec l’accent d’Osaka). Ce premier volet s’ouvre sur une scène d’action et les explications concises qui s’en suivent se chargent de nous résumer comment Sakura en est arrivée là. Pas de perte de temps donc, on entre rapidement dans le vif du sujet. Et le résultat n’a pas mal vieilli du tout : les dessins sont fluides, fin et dynamiques, le style Clamp est évidemment identifiable d’un simple coup d’œil, les pages sont assez fournies, et les diverses tenues de Sakura sont vraiment trop mignonnes, ce qui ne gâche rien ! Bref, voilà une bonne raison de se rattraper pour les retardataires !