L'histoire :
Ogami vient à peine de terminer sa maquette du château d’Osaka quand il réalise que tous les autres résidents du manoir sont dans sa chambre. Ces derniers sont tellement stupéfaits de voir le garçon occupé par un vrai loisir qu’ils n’ont pas osé le déranger. Ogami tente vainement de leur faire comprendre qu’il n’est pas un otaku des maquettes et qu’il a fait cela pour tuer le temps quand, brusquement, tous les autres sont victimes d’un étrange phénomène : les code:breakers plongent en état de lost, Sakura devient toute petite et Toki devient une fille. C’est alors que les informations à la télévision annoncent l’arrivée d’un typhon. Ogami n’a pas d’autre choix que de barricader lui-même le manoir pour protéger les autres. Et comme si la situation n’était pas suffisamment pénible, ses camarades normaux décident de débarquer à l’improviste...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec la fin de l’arc Sagashimono dans l’opus précédent, on pensait que celui-ci présenterait immédiatement l’enjeu de la suite. Si on découvre effectivement le but de la nouvelle bataille à venir, l’histoire prend le temps de faire une pause avec une nuit au manoir très mouvementée et la révélation de deux secrets de Rui (à savoir sa forme de lost et son activité nocturne). Si le passage est assez amusant, il n’en demeure pas moins assez inutile. Heureusement, la suite s’annonce déjà plus croustillante puisque l’âme du code:emperor s’éveille et que le bras d’Ogami s’anime tout seul : en dehors des gags générés, l’intrigue prend enfin une nouvelle tournure et le nouvel arc scénaristique se précise, le bras gauche d’Ogami devenant la cible des re:code. Certes, il ne se passe pas grand-chose mais les chamailleries et les quelques combats qui ponctuent l’ensemble offrent pas mal de dynamisme, ce qui évite de nous faire tomber dans l’ennui. A la fin du volume, un nouveau groupe de méchants se forme et, maintenant que la nouvelle donne est distribuée, on n’attend plus que la partie commence enfin. A suivre donc.