L'histoire :
Dans le manoir, Sakura s’occupe de Haruto qui est inconscient. Ogami se tient debout à côté d’elle et fait face aux autres code:breakers qui dégagent une aura particulièrement agressive. En fait, ces derniers ont reçu comme ordre de la part d’Eden de tuer Ogami car l’âme du code:emperor contenue dans le bras gauche de celui-ci s’est réveillée. Sakura refuse d’admettre l’évidence et pense que leur amitié est plus forte que tout. Hélas, la demoiselle se trompe et Yûki attaque Ogami de plein fouet. Les deux garçons entament alors un combat violent mais sont rapidement interrompus par l’intervention d’un jeune homme inconnu des autres. Celui-ci se dépêche de récupérer Sakura et Haruto dans ses bras avant de faire une diversion et de partir avec les jeunes gens et Ogami. Seulement, la situation n’est pas résolue pour autant car Ogami est devenu la cible des code:breakers mais aussi des code:names...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volet précédent installait un nouvel arc scénaristique mais manquait un peu de tonus. Heureusement, l’histoire décolle ici avec beaucoup d’action et la rencontre de nouveaux méchants prêts à tout. Ainsi, Ogami devient officiellement la proie de tous et la cible à abattre. En plus des code:breakers que l’on connaissait déjà et qui se montrent encore plus teigneux qu’au début, un nouveau groupe apparaît : les code:names, eux aussi à la solde d’Eden mais avec beaucoup plus de puissance et de droits. Du coup, les combats ne tardent pas à débuter et on peut profiter pleinement d’affrontements de taille ainsi que de pouvoirs inédits et de quelques révélations importantes. Oubliée la relative mollesse du tome précédent ; ici, le rythme est très élevé et ce que le mangaka nous propose est plutôt intéressant. Les promesses sont donc tenues et l’intrigue se montre aussi sombre et enthousiasmante que prévue, ce qui plaira sans nul doute aux lecteurs. A noter la présence d’un bref interlude dont la seule vocation est le fan-service puisqu’on voit les personnages à la plage dans des tenues très agréables à regarder. En tout cas, ce douzième opus déclenche enfin la phase d’action et ce n’est pas pour déplaire, bien au contraire.