L'histoire :
L'inspecteur Sasayama est chargé d’enquêter sur l’affaire des 97 membres du Japan Detective Club ayant été exécutés sur une île lors d’un mystérieux « rituel d’investigation » qui s’est finalement avéré être un piège mortel. Nemu et Ryugu auraient aimé enquêter eux aussi sur le meurtre de leurs amis mais, étant trop proches des victimes, ils s’en voient refuser le droit. Par ailleurs, cette histoire est classée confidentielle, à tel point que le bureau d’informations pratique la censure. Pour mener à bien son investigation, l'inspecteur Sasayama va demander de l’aide à Manabe et tous deux vont alors rechercher les trois seuls survivants de la tragédie : Yutaka, qui travaille chez un poissonnier, Zuruko, qui est lycéenne dans une « free school », et Appare, le seul à être aussi cinglé que lors de ses enquêtes puisqu’ils le retrouvent en train de dormir dans un arbre. Après avoir enfilé leur « uniformes » de détectives, les trois membres du BDC exposent alors leurs théories aux deux policiers à l’aide d’une maquette : les personnes présentes sur l’île étaient placées de façon à ce que leur cou soient tous à la même hauteur. Ainsi, deux bateaux reliés par une corde à piano auraient pu aisément trancher les têtes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume ne se montrait pas convaincant mais, heureusement, celui-ci relève la donne même si le scénario souffre encore de grosses lacunes. En effet, le complot contre le JDC continue de se mettre en place, les mystères s’accumulent et l’intrigue se montre donc plus intéressante. Pour autant, il subsiste des longueurs (le coup de l’explication erronée étant particulièrement inutile), les rebondissements sont majoritairement prévisibles et certaines ficelles sont un peu trop grosses pour être crédibles (surtout le jeu télévisé des détectives). Les graphismes sont quant à eux assez corrects : découpage dynamique, personnages expressifs, tramage abondant, mise en scène et cardage soignés, les tenues des détectives sont très variées et originales… En revanche, un trait plus réaliste aurait probablement aidé à mieux faire ressortir l’ambiance. Une amélioration générale donc, qu’on espère voir se poursuivre par la suite.