L'histoire :
Sans réfléchir une seule seconde, Hana se jette dans le repère de Misora où est retenue Arisa. C’est avec fracas que la demoiselle fait irruption dans la salle du personnel, faisant même tomber ses lunettes, et les employés reconnaissent aussitôt l’ancienne racaille. Terrifiés, ils détalent tous comme des lapins sous le regard médusé de Shinagawa. Une fois remise de ses émotions, Arisa explique à Hana et Shinagawa comment elle en est arrivée là... Un peu plus tard, au lycée, Shinagawa tente tant bien que mal de se débarrasser de Hana qui veut qu’il lui apprenne à réaliser une fiche de lecture alors que lui-même ne sait pas comment faire. Finalement le jeune homme cède et accompagne la demoiselle à la bibliothèque. Hélas, les choses vont une fois de plus mal tourner...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume voit, après le « sauvetage » d’Arisa, la succession de petits chapitres déjantés qui s’enchaînent sans réel lien entre eux : la grippe transforme les élèves en zombies, Hana chercher à faire une fiche de lecture (ce qui nous vaut une parodie du conte Hansel et Gretel), etc., les situations virant à chaque fois au grand n’importe quoi. Puis, dans la deuxième moitié, l’heure est aux examens (test d’endurance pour le sport, révisions, crainte du redoublement...) : cela fait légèrement progresser l’intrigue mais la réelle avancée vient de l’agrandissement du groupe. En effet, Chiba, le lycéen reclus dans sa chambre que l’on avait aperçu précédemment, fait passer le duo à un trio et , en fin de volume, un autre personnage fait également son apparition. Cela permet de renouveler les gags et d’empêcher la série de sombrer, même si le récit manque encore d’une trame de fond. On savait que la mangaka avait été l’assistante de Hiro Mashima (l’auteur de Fairy Tail, entre autres) - cela se ressent dans les dessins - et celui-ci nous offre avec sympathie un petit dessin sous la jaquette, ce qui est un bonus assez sympathique. Au final, ce volume est comme ses deux prédécesseurs : il se lit aisément mais l’ensemble manque d’un véritable scénario.