L'histoire :
Comme demain est le dernier jour du conseil des élèves, Adachi a prévu de faire le grand ménage aujourd’hui. Si Rinka est d’accord pour l’aider, les garçons n’ont quant à eux pas envie de tout nettoyer et le font savoir. Un peu plus tard, Makoto vient leur rendre visite : elle ne veut rien de particulier mais a réalisé qu’elle ne pourra plus venir là pour s’amuser avec les membres du conseil. La demoiselle en profite pour les interroger sur leurs projets après le conseil. Tout le monde est sidéré quand Adachi annonce qu’elle ira à l’université car cela semble on ne peut plus improbable. Quant à Shinagawa, celui-ci ne pense à rien d’autre qu’à un jeu vidéo et élabore des stratégies pour gagner. Lorsque vient le tour de Chiba, celui-ci semble très mal à l’aise et se dépêche de fuir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tiers de ce volume s’attache à la passation de pouvoir au nouveau conseil des élèves : explications des tâches de chacun, nouvelles responsabilités, pensées tournées vers l’avenir... Bien évidemment, le caractère déjanté des personnages rend tout cela fort amusant et les scènes d’émotions ne durent jamais bien longtemps. Puis, deux chapitres de détente viennent marquer une pause avec Shinagawa qui aide une fillette à trouver un petit chat et Kitami qui panique pour aller à une soirée drague. Dans les deux cas, ces messieurs vont déployer une énergie folle pour un résultat assez ridicule, ce qui provoque pas mal de sourires. Puis vient enfin l’heure du séminaire avec un séjour qui va virer à une véritable guerre interne parmi les élèves. Si tout au long du volume l’énergie déployée par les protagonistes permet de conserver un bon rythme, on commence pourtant à éprouver une pointe de lassitude car l’auteur recycle pas mal de thèmes et de gags, un peu comme si elle était en manque d’imagination, et l’humour est donc un chouillas moins percutant. De fait, on s’amuse un peu moins que d’ordinaire et ce volume sonne comme une transition un peu creuse. Espérons que ce ne soit qu’un faux pas.