L'histoire :
Après une brève hospitalisation, Miyagi la punkette revient en cours très motivée pour aider Shinagawa à préparer la fête culturelle. Comme elle n’a jamais connu ce genre d’évènements, la demoiselle ne sait pas trop comment s’y prendre et le garçon décide donc de prendre les choses en main. Seulement, lorsqu’il veut faire une réunion sérieuse avec la classe, il se heurte à l’inattention générale de ses camarades. Agacé, Shinagawa démolit le bureau du professeur : cela est efficace puisque tout le monde se tait et le fixe d’un air terrorisé. Shinagawa leur explique que, pour le projet de maison hanté, il ne manque plus que les monstres. Hélas, personne ne veut se porter volontaire ni être désigné de force. Il va falloir trouver un moyen de les convaincre mais ce n’est pas gagné...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Shinagawa n’est pas au bout de ses peines mais l’histoire va avancer grandement. Tout d’abord, la fête culturelle va être l’occasion de redécouvrir sa classe mais également de faire chavirer le cœur de Miyagi : il va falloir se démener pour organiser la maison hantée à temps et la révélation sur l’identité de la fille qu’aime Shinagawa est enfin à l’ordre du jour. Toute cette partie est donc consacrée à l’humour et à l’amour, et le mélange est très bien dosé : on passe un moment de pur divertissement. La deuxième partie est quant à elle plus axée sur l’évolution de Shinagawa qui sait désormais qu’il aime Hana : il ne sait pas comment réagir face à elle et doit tout faire pour la protéger lorsqu’elle change de look. Les sentiments sont forcément au centre de l’intrigue mais les muscles ne sont pas oubliés pour autant et on a le droit à de la baston en bonne et due forme qui devrait se prolonger d’ailleurs dans le volume suivant. Au final, c’est un vent de folie qui souffle sur ce 15ème opus et nous balaye !