L'histoire :
Avant de retourner dans le monde des esprits, Loki, l’esprit du lion, a fait cadeau de billets pour un séjour dans un hôtel de luxe à Lucy et les autres. Et la plus motivée de toutes est Erza qui est déjà prête à partir ! Après une belle journée de détente à la plage, Erza s’endort et rêve de son passé lointain, lorsqu’elle était une enfant esclave. Juste après son réveil, Lucy vient la chercher et l’invite à venir passer la soirée au casino de l’hôtel avec tout le monde. Alors que la soirée commençait tranquillement, des personnes étranges apparaissent dans le casino à la recherche d’Erza. Lorsqu’ils la trouvent enfin, les lumières sont soudainement coupées et tous les visiteurs sont enfermés dans des cartes à jouer tandis que chacun des membres de Fairy tail présents se fait plus ou moins massacrer et qu’Erza se fait enlever par ces étrangers qu’elle semble pourtant connaître...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois-ci, c’est pour changer au tour de l’inébranlable Erza de se faire enlever et il faut bien avouer que l’on n’a pas l’habitude de voir ce personnage dans ce genre de rôle : soudain, la femme de fer paraît fragile comme la petite fille qu’elle était il y a 8 ans, lorsqu’elle s’est enfuie de l’endroit où on l’avait réduite en esclavage... en abandonnant apparemment ses amis à leur sort. Il est intéressant de voir l’auteur malmener ainsi ce personnage au lieu de la « faible » Lucy ou autre, mais il faut avouer qu’il le fait de manière un peu maladroite tant il y aurait eu d’autres façons pour Erza de gérer la situation (surtout depuis le temps et avec la guilde, etc.). Bref, cette excuse permet tout de même d’amener une nouvelle aventure et, surtout, un nouveau méchant qui a encore l’air bien balèze d’autant qu’il semble carrément faire partie du conseil ou être lié d’une manière ou d’une autre à l’un de ses membres (en tout cas, il y a quelque chose de louche, assez pour attiser notre curiosité). L’affaire est vite menée et les héros arrivent donc rapidement presque face audit méchant, le tout incluant un long flash-back racontant la jeunesse d’Erza et comment on en est arrivé là. On lit tout cela avec plaisir et les quelques gags sont placés de façon efficace : l’esprit délirant est toujours là quand il faut sans pour autant désamorcer les moments dramatiques. Bon, on se demande encore s’il y a vraiment un fil rouge à la série ou si l’auteur va continuer à enchaîner les aventures indépendantes pendant longtemps mais, en attendant mieux, tout cela est tout de même divertissant à défaut de devenir un shônen culte. Côté dessins, rien de neuf à dire si ce n’est que la partie en flash-back est assez bien mise en scène et que le trait de l’auteur devient toujours un peu plus précis et efficace. Bref, un tome divertissant qui remplit son contrat, mais sans plus.