L'histoire :
Dans la tour, Grey, Lucy et Jubia ont retrouvé Erza et cette dernière leur explique ce qu’il s’est passé des années auparavant. Au final, ce qu’ils essayent d’empêcher est la résurrection du magicien noir Zeleph, le créateur entre autres du monstre Deliora. Shaw, qui se trouvait à proximité, a tout entendu et ne veut pas croire que ce soit Gerald le traître et non Erza, et que celui-ci leur a menti durant 8 ans. Simon arrive à son tour et confirme pourtant ses dires : durant tout ce temps, il a fait semblant de suivre Gerald et l’a aidé comme les autres à construire la tour du paradis, mais il savait qu’Erza ne les avait pas trahis et attendait qu’une occasion se présente. Maintenant que les membres de Fairy Tail sont là pour les aider, ils vont pouvoir affronter Gerald, mais il faut avant cela retrouver Natsu et l’empêcher de se battre contre Wolly et Miliana. Pendant ce temps, le conseil des mages se laisse petit à petit convaincre d’utiliser Aetherion, l’incantation satellite ultime, afin de raser définitivement la tour du paradis et d’empêcher ainsi Gerald d’utiliser son système « R »...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les combats continuent dans la tour du paradis mais prennent rapidement un tournant inattendu, et pour cause : même l’auteur a décidé de changer ses plans en cours de route ! On a donc droit dès le début à un retournement de situation : alors qu’on attendait les anciens amis d’Erza du côté des ennemis, les cartes sont rapidement redistribuées et les membres de Fairy Tail vont donc devoir affronter de nouveaux adversaires, à la fois plus puissants et inconnus, histoire de rendre l’histoire moins tragique. Les anciens amis d’Erza, quant à eux, se joignent petit à petit aux héros mais font pour le moment surtout de la figuration. On ne peut pas dire que le scénario casse trois pattes à un canard, mais il n’empêche que ce nouvel opus, comme souvent depuis le début de la série, se laisse lire. Il est presque dommage que l’auteur ait pris le parti de rendre l’histoire plus bon enfant en ne faisant pas lutter ses héros contre les anciens amis d’Erza, se privant ainsi d’un ressort dramatique qui aurait pu donner un peu plus de corps à la série. En attendant, et aussi grâce à des graphismes très soignés et un sens de la mise en scène efficace, Fairy Tail reste un shônen classique mais néanmoins agréable pour les amateurs du genre. Sachant que l’auteur avoue dans la postface qu’il trouve ses scénarios chapitre par chapitre, on comprend mieux l’absence globale d’un fil rouge pour lier les différentes étapes de la série. Tans pis, à défaut de devenir une série culte, elle aura au moins le mérite d’être divertissante.