L'histoire :
Kenzaki est contraint de reporter son rendez-vous avec Takanashi car Shimakaze lui téléphone pour lui annoncer qu’elle compte mettre fin à sa carrière et raccroche sans donner d’explications. C’est alors que Shikishima rejoint Kenzaki pour lui demander de l’aide. Elle lui explique avoir montré des critiques à Shimakaze et que cette dernière a été aussi surprise que bouleversée. Shikishima ne pensait pas à mal, elle était persuadée que tous les mangakas étaient au courant des avis sur Internet concernant leur série. Kenzaki décide d’accompagner Shikishima chez Shimakaze pour tenter de la raisonner, en vain. Le duo d’éditeurs annonce alors la nouvelle à leur supérieur. Celui-ci leur ordonne de préparer un communiqué alertant sur l’arrêt provisoire de la série et d’utiliser Takanashi en remplacement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kenzaki se démène pour résoudre tous les problèmes qui se dressent devant lui : Shimakaze qui ne veut plus dessiner à cause de quelques avis négatifs, Shikishima qui demande un peu trop d’attention, Takanashi qui se retrouve débordée... A chaque fois, un nouvel obstacle surgit et Kenzaki doit redoubler d’imagination pour s’en sortir. Si on apprécie de voir certains aspects de l’édition qui ne sont pas forcément connus du grand public, on regrette que les personnages se comportent comme des adolescents trop émotifs et certains passages assez mièvres : cela baisse la teneur du propos et empêche l’immersion. De plus, en intégrant ses personnages de Fûka, le mangaka prend un risque car ceux qui ne connaissent pas la série pourraient bien être déroutés (voire perdus) par cette introduction aussi brutale qu’étrange. Ce cinquième volet n’est donc pas encore au niveau pour ce qui est du scénario, on commence à désespérer.