L'histoire :
Xion et Roxas ont reçu l’autorisation de partir ensemble en mission, ce qui va leur permettre de cacher le fait que la jeune fille ne parvienne plus à utiliser sa keyblade. Aujourd’hui, ils arrivent dans un village au beau milieu du désert. Les rues sont pleines de monde à cause du marché, ce qui n’arrange pas le duo qui souhaite passer inaperçu. Les deux jeunes gens sont en train de réfléchir à un plan quand un petit singe nommé Abu leur passe entre les jambes, un certain Aladdin essayant de le récupérer. Xion n’hésite pas longtemps avant de foncer sur l’animal et le récupérer pour le rendre à son maître. Après cela, les manieurs de keyblade s’empressent de disparaître et se rendent sur un des murs qui entourent le village pour chercher des sans-cœurs. Ils remarquent alors qu’une tempête de sable d’origine non naturelle sévit dans le désert...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier opus moyen, on comptait sur celui-ci pour faire s’envoler le récit. Hélas, ce n’est pas le cas et le niveau reste du même acabit. Ainsi, Xion et Roxas enchaînent les missions pour camoufler le fait que la demoiselle ne sache plus faire apparaître sa keyblade : si cela nous permet de revisiter des mondes de Disney (ici Aladdin et La belle et la bête), ces univers sont assez survolés et, surtout, rallongent un peu la sauce sans faire véritablement avancer les choses. Certes, la demoiselle finit par retrouver son usage de la keyblade mais, hélas, cela n’arrive pas dans un moment bien mis en valeur et le passage rate son effet. Puis, on a le droit à une partie où les personnages s’ennuient un peu durant leur jour de congé (du coup, le lecteur aussi !) avant qu’on apprenne qu’un imposteur s’est glissé parmi les membres de l’organisation XIII. Cela nous permet alors de raccrocher avec le récit principal de Kingdom hearts mais on doit se contenter de quelques pistes encore assez mystérieuses pour nous mettre l’eau à la bouche : on souhaite que les promesses soient tenues dans les prochains volets, mais on a un peu de mal à y croire. A voir.