L'histoire :
Lorsque Kyon reçoit le coup de téléphone de son ami Nakagawa qui lui annonce être amoureux, le jeune homme pense que c’est de lui qu’on parle et il est donc interloqué. Cependant, il réalise bien vite sa méprise puisque Nakagawa lui parle ensuite de la demoiselle qui l’accompagnait à la bibliothèque il y a six mois de cela. En fait, Nakagawa a eu le coup de foudre pour Nagato et il souhaiterait que Kyon lui fasse parvenir une lettre avec ses sentiments. Même si cela lui déplaît, Kyon accepte et, le lendemain, lit la lettre d’amour à Nagato. Cette dernière écoute attentivement puis dit à Kyon qu’elle ne peut répondre aux sentiments de Nakagawa car elle ne sait pas si elle sera encore là dans dix ans. Kyon est soulagé d’en avoir terminé avec cette histoire et jette alors la lettre par la fenêtre. Hélas pour lui, le papier tombe aux pieds de Haruhi qui croit alors que Kyon est amoureux de Nagato. Le malentendu est vite dissipé mais une surprise attend la brigade S.O.S quant Nagato leur annonce vouloir rencontrer l’auteur de la lettre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume s’intéresse à Nagato car la demoiselle a un soupirant qui a déjà prévu ce que pourrait être leur vie pour au moins la dizaine d’années à venir et qui demande à Kyon de jouer les entremetteurs. Avec son air toujours énigmatique et des réactions - pour une fois - étonnantes de sa part, Nagato créé un certain suspense qui parvient à nous immerger légèrement dans le récit. Certes, l’intrigue ne vole pas très haut mais on apprécie le petit regain d’intérêt. Ce passage là est donc relativement agréable à lire et son ton léger est plaisant, ce qui change des volumes précédents. La deuxième moitié nous présente quant à elle des vacances à la montagne qui vont une fois de plus plonger les personnages dans un problème de faille spatio-temporelle mais cela est pour l’instant répétitif et sans grand intérêt... Graphiquement, on a parfois l’impression que l’ensemble a régressé : Kyon et Koizumi se ressemblent tellement qu’on ne parvient pas toujours à les distinguer (ce qui obscurcie la lecture), les personnages n’ont pas des silhouettes assez soignées et les scènes d’action (notamment de football américain) manquent de dynamisme et de lisibilité. Un opus moyen mais pas complètement dénué d’intérêt, donc.