L'histoire :
En regardant la côte qui mène au lycée, Kyon se dit qu’il s’est habitué à la « normalité de ce monde » mais, à ce moment là, il n’a pas encore fait connaissance avec Haruhi. Le jour de la rentrée, le professeur demande à ses élèves de se présenter un à un et tous ont un discours à peu près semblable, sauf une jeune fille prénommée Haruhi. Cette dernière déclare haut et fort qu’elle recherche des extra-terrestres, des voyageurs du futur et des personnes dotées de pouvoirs paranormaux. Kyon est intrigué par cette fille, à la fois belle, intelligente et sportive, mais au comportement particulièrement excentrique. Quelques temps plus tard, après le mois la golden week, une fille de la classe trouve que certains élèves, dont Haruhi, ne sont pas bien intégrés. Comme la plupart ont remarqué que Kyon regardait souvent la demoiselle, il est chargé de l’aborder mais, hormis une remarque sur ses changements de coiffure, il ne trouve pas grand-chose à dire. Le lendemain, Haruhi, qui s’est coupée les cheveux, décide de créer sa propre association : sans leur demander leur avis, elle y intègre Kyon et la seule membre du club de littérature dont la salle est réquisitionnée pour l’occasion. C’est ainsi que la vie normale de Kyon va prendre fin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avant même de débarquer en France, cette série était déjà connue grâce à l’animé du même nom : mérite-t-elle un tel succès ? S’il est encore un peu tôt pour se prononcer, ce premier volume est en tous cas un signe très encourageant. A travers les yeux de Kyon (le seul personnage à peu près normal de l’histoire), on suit les aventures de Haruhi Suzumiya, une jeune fille belle, intelligente et sportive qui, lassée par la normalité de la vie quotidienne, va créer un club pour « chercher des extra-terrestres, des voyageurs du futur et des personnes dotées de pouvoirs paranormaux » sans se rendre compte que tous ceux qui l’entourent font justement partie de ces cas. En plus de son caractère excentrique, la demoiselle possède une détermination à toute épreuve en faisant peu de cas de ses camarades : embrigadement de force ou chantage, rien n’arrête la demoiselle qui emporte tout sur son passage. Vous l’aurez compris, le maître mot de ce titre est l’humour et le scénariste sait parfaitement retranscrire la folie des personnages ainsi que le comique de situation. A noter que, en fin de volume, on retrouve les premières pages du roman qui a inspiré ce titre. Par ailleurs, le dessinateur, dont on a déjà pu voir le travail avec La traversée du temps : les origines (Asuka), nous offre des planches tout à fait correctes malgré un certain manque d’originalité. En tous cas, voilà une série qui débute sur les chapeaux de roues : espérons que la suite ne nous déçoive pas.