L'histoire :
Lorsqu’il avait 4 ans, Keitaro promis à une fille de la retrouver à l’université Todai, la meilleure du Japon, lorsqu’ils seraient plus grands. Aujourd’hui, le jeune homme a 19 ans et cela fait déjà deux fois qu’il échoue au concours d’entrée de ladite université. Du coup, ses parents l’ont mis dehors et le garçon se rend donc dans une petite ville balnéaire où sa grand-mère tient une pension. En arrivant là-bas, Keitaro découvre une demeure immense mais déserte. Il entre à l’intérieur et, comme personne ne semble être là, il commence à inspecter les lieux. Au bout d’un moment, il voit une source d’eau chaude et il ne résiste pas à l’idée de se baigner. Il est rapidement rejoint par une jeune fille nue qui ne réalise qu’elle est avec un garçon qu’après avoir enfilé ses lunettes. Là, la demoiselle laisse exploser sa colère et elle le chasse du bain sans lui laisser le temps de se rhabiller. Keitaro est alors pourchassé par l’inconnue qui se retrouve bientôt aidée d’autres jeunes filles. Heureusement, la tante de Keitaro finit par arriver et calme la situation. Néanmoins, le jeune homme n’a pas le temps de tout expliquer et tout le monde accepte de l’héberger, croyant qu’il est déjà étudiant à Todai...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ceux qui auraient vécu dans une grotte cette dernière décennie, Love Hina est un classique du harem manga qui nous narre l’histoire de Keitaro, un jeune homme désirant entrer à Todai, la meilleure université du Japon et donc la plus dure à intégrer, et qui se retrouve - le pauvre ! - plongé dans une pension peuplée de jeunes filles. Ce premier volume a la fonction principale de dresser le contexte et les portrait des personnages, chacune des demoiselles ayant un caractère (stéréotypé) et un âge différent. Alors oui, on assiste surtout à une pléthore de situations où Keitaro se retrouve contraint de mater une pensionnaire (ou plusieurs) et l’intrigue ne vole donc pas très haut pour l’instant, mais on décèle pourtant un certain potentiel qui ne saurait tarder à arriver dans les prochains volets en mélangeant humour et sentiments. Graphiquement, le mangaka n’a pas encore déployé tout son talent mais il nous offre néanmoins des planches très fournies (parfois trop même). Les personnages sont expressifs et plutôt charismatiques, mais leurs silhouettes sont parfois disgracieuses. Quant aux décors, ceux-ci sont détaillés et le tramage est varié. Au final, si cette réédition n’apporte pas grand-chose de neuf à ceux qui connaissent déjà la série, son petit prix en fait une bonne occasion de la découvrir pour les autres.