L'histoire :
Misaki est la présidente du comité des délégués du lycée Seika et, en tant que telle, la jeune fille fait preuve d’un zèle acharné : elle réprimande à tout bout de champ ceux qui ne respectent pas le code vestimentaire ou ceux qui ont une attitude désagréable, comme Usui qui manque de tact et n’arrête pas de faire de la peine aux filles en refusant de sortir avec elles. Le soir, Misaki arbore en revanche un tout autre visage : elle travaille dans un maid café où son uniforme est celui d’une soubrette. La demoiselle ne souhaite pas que cela soit découvert car elle craint que son autorité soit mise à mal et que tout le monde se moque d’elle. Un soir, alors qu’elle sort les poubelles du café, elle tombe sur Usui et se voit donc contrainte de tout lui expliquer : elle doit travailler car sa situation familiale n’est pas brillante et c’est le seul job qu’elle a trouvé de compatible avec ses horaires de cours. Le lendemain, Misaki craint que tout le monde sache qu’elle est une serveuse mais Usui n’a visiblement rien dit. Trois jours se passent et c’est toujours le calme... Du moins au lycée car, depuis, Usui vient tous les jours au café et fixe sans cesse Misaki qui se sent humiliée et furieuse. Saura-t-elle tenir encore longtemps cette situation ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Terreur au lycée, jolie petite soubrette le soir : voilà la double vie que mène Misaki dont le secret est malheureusement découvert par Usui, le beau gosse rebelle qui lui dispute la place de n°1 des résultats scolaires des élèves. Voilà un pitch assez sympathique car Misaki a un vrai caractère de cochon et c’est amusant de la voir être tournée en bourrique par les clients du café où elle travaille et surtout par Usui. Mais, une fois qu’on a compris cela, il ne se passe pas grand-chose d’autre : la jeune fille a toujours peur que son secret soit dévoilé et Usui vole à son secours tout en s’amusant de la situation. Le récit est rythmé mais, pour l’instant, il n’y a pas de fil conducteur et on se demande quelle orientation va bien pouvoir prendre la série, l’amour étant déjà au cœur du duo. Pour la partie graphique, les planches sont un peu chargées par un trop grand nombre de bulles mais le reste est très correct bien que classique. Le trait est tout en finesse et fait honneur au charme des personnages et de leurs costumes (et pas que ceux des soubrettes), les personnages sont expressifs, le tramage est varié et les décors sont relativement présents. Un début agréable donc, mais qui nous laisse des questions quant à la suite.
