L'histoire :
Lorsqu’il était encore un petit garçon, Negi Springfield s’est juré de devenir un grand magicien comme son père. Quelques années plus tard, le jeune homme a dix ans et étudie la magie au pays de Galles. Ce matin, il est réveillé par Anya qui le gronde : aujourd’hui est un jour très important puisque les jeunes gens doivent passer l’examen de fin d’études de l’école de magie. Après un petit-déjeuner avec ses camarades et des encouragements de sa responsable, Negi passe enfin l’épreuve finale : il s’agit de trouver le monstre qu vit derrière le campus et de le terrasser, la seule condition requise étant d’agir en équipe de deux. En s’allient avec Anya, Negi réussit son examen et c’est avec enthousiasme qu’il reçoit son diplôme, sur lequel est également inscrit ce à quoi i les destine. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir qu’il va devoir partir au Japon pour enseigner l’anglais. Cela va être d’autant plus difficile que sa classe est uniquement composée de filles et qu’il ne doit pas leur monter qu’il pratique la magie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsque l’on voit la couverture de ce titre, une question remplie de curiosité et d’inquiétude nous saisit : encore une série dérivée de Negima ?! ? Mais, en y regardant de plus près, on voit que ce manga se démarque de la série originelle : non seulement Ken Akamatsu (le créateur de la série) a laissé la place à un autre mangaka, mais en plus la trame de ce titre reprend en fait celle de l’animé éponyme. On découvre donc un Negi Springfield de dix ans qui débarque à l’école Mahora pour y enseigner l’anglais et va tout faire pour être un professeur digne de ce nom, même si la vie au milieu de toutes ces demoiselles n’est pas évidente. Du fait de l’âge des personnages, le ton général est assez mièvre mais, heureusement, tous se montrent attachants et il y a beaucoup de rythme, notamment grâce à la présence de nombreux combats. De plus, ceux qui ne connaissent pas le titre d’origine peuvent trouver ici une bonne occasion de s’y mettre car l’immersion est assez facile, le récit ne nous abreuvant pas de références prérequises. En revanche, l’introduction traîne un peu trop en longueur et la quantité abondante de fan-service nous dévoilant le corps de fillettes laisse à désirer. Néanmoins, le reste des graphismes se montre tout à fait correct : les personnages sont expressifs, les pages sont fournies et possèdent un découpage dynamique, le tramage est varié... Globalement, cette série est plutôt agréable mais il n’est pas certain que les fans y trouvent beaucoup de nouveauté.