L'histoire :
La plupart des étudiants sont en état d’excitation : le dernier numéro de « Classic life » a écrit un article élogieux sur Chiaki. Ce dernier est quant à lui loin de tout cela et est encore en train d’étudier quand Nodame le rejoint. La jeune fille ayant gagné le premier prix de la tombola, elle se retrouve avec un carton complet de choco-sucettes. En avance de quelques semaines, elle en donne donc à Chiaki en guise de cadeau de Saint-Valentin. Puis, Chiaki demande à Nodame où elle en est dans ses révisions de Mozart et, mal à l’aise, celle-ci détourne la conversation de façon peu subtile avant de s’enfuir. Chiaki soupire devant le manque de sérieux et d’implication de la jeune fille qui le désespère au plus haut point. Un peu après cela, deux journalistes de « Classic life » se rendent à l’université pour interviewer Chiaki. Celui-ci les emmène dans le restaurant de nouilles où il a l’habitude de déjeuner et se montre assez désinvolte jusqu’à ce qu’on lui montre le fameux article : il n’était pas au courant et cela le gêne beaucoup. Puis, les journalistes vont l’énerver : l’un lui fait remarquer qu’il doit absolument aller à l’étranger pour continuer de s’améliorer et l’autre se montre beaucoup trop lyrique dans ses phrases (alors que son article n’était qu’une repompe d’une œuvre de Goethe qu’il a copiée de manière éhontée). Chiaki finit par les planter là mais va vite réaliser que ses interlocuteurs n’ont pas tout à fait tort et qu’ils s’en font véritablement pour lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir opposé les deux façons d’interpréter un morceau de musique (avec rigueur ou avec le cœur), ce volume de transition se tourne vers l’avenir : les personnages doivent plus que jamais décider de leur orientation et de ce qu’ils vont faire après l’université. Si pour certains c’est l’évidence même (se marier, reprendre l’entreprise de la famille...), ces questions sont moins évidentes pour d’autres (Nodame veut peut-être devenir institutrice (?!) et Chiaki se pose lui-même des obstacles en refusant de quitter le Japon). Sur les conseils de Mine, Chiaki va envisager de créer son propre orchestre, en amateur, mais là encore ce n’est pas aussi évident que cela car il faut bien choisir les musiciens. L’intrigue se montre donc un peu plus consistante mais a malheureusement encore du mal à intéresser, d’autant plus que les personnages eux-mêmes viennent la décrédibiliser : leurs comportements sont beaucoup trop exagérés pour provoquer le rire et/ou paraître crédibles, sans parler de l’égoïsme et du narcissisme de Chiaki qui le rendent franchement antipathique. Quant aux dessins, ceux-ci s’améliorent petit à petit et, en plus d’un découpage dynamique, on observe un peu plus d’expressivité chez les personnages. Bref, y’a du mieux mais c’est pas encore ça (comme dirait Nodame : Gabbô !).
