L'histoire :
Une collégienne victime de harcèlement de la part de ses camarades est partie se réfugier aux toilettes. Là, elle pleure à chaudes larmes et se demande qui pourrait bien l’aider. C’est parce qu’elle est malheureuse qu’elle prend le temps de regarder les graffitis sur les murs de la cabine où elle s’est enfermée. Elle remarque alors un message d’un dénommé Yato qui laisse son numéro de téléphone portable et prétend pouvoir aider n’importe qui. Sans réfléchir ni savoir pourquoi, la collégienne appelle le numéro et demande de l’aide à Yato. C’est alors qu’un jeune homme et une demoiselle apparaissent dans la cabine, et la collégienne sort en hurlant ! Loin de se démonter, le garçon, Yato, explique être un dieu et souhaite savoir qui il doit tuer pour protéger la jeune fille. Cette dernière regrette amèrement d’avoir fait appel à Yato qui pourrait toutefois l’aider quand même...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des demoiselles qui peuvent voir des créatures invisibles aux yeux des autres : déjà vu. Un jeune homme qui a des pouvoirs divins et vient en aide aux autres : déjà vu. Pourtant, l’association des deux que nous propose cette série est originale et fonctionne bien. Il faut dire que le dieu en question est un adolescent un peu puéril et plutôt désinvolte : aussi, il ne rend pas service gratuitement et ne se montre pas franchement compatissant avec ceux à qui il vient en aide. Quant aux demoiselles capables de voir des créatures, on découvre d’abord une collégienne qui est le souffre-douleur de sa classe et une autre qui tente vainement de passer pour une jeune fille très féminine et bien sous tous rapports. C’est surtout cette seconde qui est mise en avant et va se retrouver amenée à travailler avec le dieu, formant ainsi un duo improbable et pas forcément compatible. L’humour fonctionne bien grâce aux caractères des personnages et l’action n’est pas en reste. Du coup, l’alchimie est efficace et on se prend d’intérêt pour l’histoire. Du côté des dessins, rien à redire, la qualité est de mise et le trait évoque celui d’Akimine Kamijô (Code:breaker). A essayer !