L'histoire :
Amu est sous le choc lorsque, après lui avoir pris ses œufs, le professeur Nikaidô lui avoue travailler pour la société Easter. La jeune fille veut alors l’empêcher de partir mais celui-ci la repousse très facilement. C’est alors qu’intervient Ikuto : ce dernier prend Amu dans ses bras en reprochant au professeur de prendre autant d’œuf X à la fois, la demoiselle réalisant alors que le garçon chat travaille lui aussi pour la société Easter. C’est donc une Amu impuissante qui voit le professeur partir en emmenant ses chara avec lui. Elle s’empresse d’aller raconter ce qu’il vient de se passer aux autres gardiens de l’école qui établissent aussitôt un plan pour récupérer les chara d’Amu. Pendant ce temps-là, Utau est interviewée pour une émission de télévision dans un café de la ville. La jeune fille répond d’un air impassible aux questions du journaliste pendant que la célèbre voyante Nobuko Saeki se lamente : elle a l’impression de n’être qu’une vieille dame ordinaire dont les prédictions sont bidons. Ses assistants parviennent néanmoins à la faire se ressaisir mais l’arrivée des gardiens de l’école sur le lieu de tournage va changer le cours de l’émission...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent montrait déjà de signes de répétition, celui-ci fait enfin progresser l’intrigue principale en se concentrant sur les desseins de Nikaidô qui enlève les chara d’Amu. Non seulement, le professeur dévoile enfin son jeu mais cela est également l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la société Easter et de constater que Ikuto et Utau ne sont pas aussi méchants que l’on pourrait le croire. Les évènements sont certes prévisibles mais, fort heureusement, le récit est rythmé et possède un certain charme renforcé par une bonne dose d’humour (comme par exemple la séance de conduite de la voyante). De plus, il faut reconnaître que les graphismes contribuent fortement à rendre la lecture agréable car ceux-ci sont vraiment kawaï : le trait est fin, les personnages sont tous très mignons (surtout les chara), les bordures des cases sont originales, les planches bénéficient d’un découpage original et le tramage est soigné. Ce troisième volume nous fait donc oublier la petite déception de son prédécesseur et on attend de pied ferme le quatrième tome.