L'histoire :
Une lycéenne en train de somnoler en cours est soudain victime d’un malaise et perd connaissance. Lorsqu’elle se réveille, elle se trouve à l’intérieur de quelque chose d’indéfinissable. Voyant qu’elle peut briser cette enveloppe, elle s’en extirpe pour assister à un spectacle horrifiant : autour d’elle, des dizaines et des dizaines d’araignées sortent de leur œuf et se mettent à s’entre-dévorer. La lycéenne est affolée, mais elle se rend compte de quelque chose de bien pire : elle aussi est l’une de ces araignées ! Si elle ne comprend pas comment elle s’est ainsi « réincarnée » en araignée, elle est par contre persuadée d’une chose : il faut s’enfuir d’ici si elle veut survivre. Cherchant à s’échapper, elle croise la route d’une de ses congénères, mais en version gigantesque. Se demandant un instant s’il peut s’agir de sa « maman », elle déchante rapidement lorsqu’elle voit que celle-ci se met à dévorer elle aussi les petites. Décidément, la petite araignée va devoir lutter si elle veut survivre à cet enfer. Après avoir réussi à fuir in extremis, la petite araignée se rend compte que ce monde fonctionne comme un jeu vidéo de type RPG lorsqu’elle entend une voix dans sa tête lui annoncer son nombre de points de compétences...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans chercher à introduire son histoire de manière cohérente ni subtile, le récit pose très rapidement ses bases : une lycéenne lambda perd connaissance et semble se dématérialiser ; lorsqu’elle reprend connaissance, c’est devenu une bébé araignée dans un monde sans pitié faisant penser à un jeu vidéo d’heroic fantasy. Dès lors, la petite araignée va tenter de faire ce qu’il faut pour survivre et passer des niveaux, acquérir des compétences, et devenir plus forte. D’abord atterrée et paniquée, la « jeune fille » araignée va petit à petit prendre goût à sa nouvelle vie, bien plus épanouissante que celle d’avant où elle s’ennuyait et était transparente. Si le scénario (issu d’un roman) ne casse pas trois pattes à un canard, et le déroulement se montre assez classique, on se laisse néanmoins prendre un peu au jeu pour savoir comment « l’héroïne » va réussir à s’en sortir. Les dessins sont quant à eux corrects bien qu’un peu simples. L’araignée a une « bonne bouille », et les autres monstres sont relativement réussis, mais il n’y a en revanche presque aucun décor (du fond noir ou des trames très sombres la plupart du temps) et, au-delà des poses qui sont dynamiques, les scènes d’action ne sont pas toujours très bien rendues. En résumé, ce premier volume reste assez moyen mais garde un petit côté intriguant, si bien sûr vous n’êtes pas arachnophobe !